ENAM : Le premier couac de l’ère Soumbou Angoula
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Le lundi 17 décembre 2018, jour de l’installation officielle du nouveau directeur général (DG) de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), un personnel de Repères est séquestré au commissariat du 5ème arrondissement sur ordre d’un personnage se réclamant de la sécurité de l’auguste institution.

L a scène se déroule, selon les témoins, «aux environs de 8 heures dans l’enceinte de l’ENAM ce 17 décembre 2018». Ce jour-là, comme de coutume les jours de parution, Léonce Oum, l’un des agents de distribution du bihebdomadaire Repères, va remettre des journaux à l’ENAM. Cette activité rentre dans le cadre du contrat d’abonnement qui lie les deux structures depuis quelques années. «Après avoir remis le lot des agents en poste à la guérite, je monte au 3ème étage pour la part réservée à la cellule de communication », indique Léonce Oum.

Qui est surpris d’être interpellé par «un agent en civil que je n’ai pas pu identifier». Ce dernier lui intime l’ordre de «redescendre les escaliers». Une injonction à laquelle le jeune Oum se soumet sans rechigner. Selon des témoins de la scène que Repères a pu approcher ce mardi 18 décembre 2018, «arrivé au niveau de celui qui va se transformer en son bourreau, l’agent de Repères est brutalement interpellé par ce dernier qui lui demande ce qui l’amène en ces lieux. Sans attendre sa réponse, il ouvre le sac du jeune homme et en déverse le contenu au sol».

Et le bourreau de Léonce Oum ne s’arrête pas là. Il enjoint le commissaire du 5ème arrondissement d’interpeller le distributeur de Repères qui, selon quelques personnels de ce commissariat, sera entendu sur procès-verbal. «Le fonctionnaire de police chargé de «l’enquête», après m’avoir demandé si mon employeur avait un contrat d’abonnement avec l’ENAM, retient le motif de «vagabondage» contre moi », explique Léonce Oum. camer.be. Qui est séquestré «de 8 heures et 30 minutes à 16 heures» dans ce poste de police. «Je n’ai pas été gardé-à-vue mais il m’était interdit de rentrer au bureau. Jusqu’à ce que mon chef arrive pour me délivrer. Au grand étonnement d’un officier de police présent en ce moment qui ne comprenait pas qu’un personnel d’un journal en contrat avec une institution soit interpellé dans la mise en oeuvre des clauses de ce partenariat», révèle Léonce Oum.

Pour rappel, les deux parties affirment qu’«un contrat d’abonnement nous lie depuis plus de cinq ans et nous avons toujours entretenu de bons rapports se traduisant par le respect des clauses par chacune des parties». Seulement, avec cet incident, cette alliance pourrait se fissurer, «sans pour autant se désagréger », précise-t-on, du fait d’un personnage qui, selon nos investigations est «un policier en civil». L’incident de ce lundi 17 décembre 2018 macule le parcours encore vierge du nouveau DG de l’ENAM, Bertrand Pierre Soumbou Angoula. Selon un décret présidentiel signé en date du 14 décembre 2018, il remplace à ce poste Linus Toussaint Mendjana.

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