La Police quadrille Yaoundé
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Depuis la fin du scrutin, ils sont nombreux ces agents de sécurité qui sont postés dans les coins névralgiques de la ville aux sept collines pour veiller à l’ordre et à la sécurité.

On les voit dans tous les carrefours de la capitale politique. Au carrefour Mvog-Mbi comme au Boulevard du 20 mai ; à la poste centrale comme au lieu dit « Education ». Armes aux poings, regard dissuasif, ils font le guet non loin de leur véhicule garé à un jet de pierre. En effet, des policiers du Gmi, des Esir et de la Délégation régionale de la sûreté nationale ont quadrillé la ville de Yaoundé.

Si la nuit ils procèdent au contrôle des cartes nationales d’identité, en journée, ils assurent la sécurité et se relaient à ces différents postes par équipes de quatre ou cinq éléments. Ce dispositif dure depuis la fin du scrutin dimanche dernier. Entre volonté de sécuriser et craintes d’un éventuel soulèvement des populations comme surabondamment annoncé sur les réseaux sociaux, les forces de défense et de sécurité ne veulent prendre aucun risque.

Au quartier Ekounou, les éléments du Groupement spécial d’intervention effectuent quelques fois des descentes dans les boîtes de nuit et autres coins chauds pour s’assurer que les inconditionnels des ambiances nocturnes sont identifiables. C’est pourquoi en cette période postélectorale, il est généralement recommandé aux habitants de ne pas sortir sans carte nationale d’identité. La ville de Yaoundé étant militarisée, la population craint qu’une guerre très sanglante éclate.

Pour l’heure, la ville est plutôt calme et les activités reprennent normalement, bien que la psychose du syndrome gabonais continue de hanter les esprits. En attendant que tout rentre dans l’ordre et que les résultats de ses élections soient promulgués, la ville reste quadrillée.

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