SéCESSIONNISTES : La Cndhl interdite d'accès aux prisons de Yaoundé
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L’information a été révélée à l’ouverture de la 24ème session ordinaire de ladite commission.

«Il est important de relever que la Cndhl s’est vu refuser l’accès à certains lieux de détention à Yaoundé, particulièrement en ce qui concerne les suspects qui avaient entrepris une grève de la faim – les quarantesept suspects rapatriés du Nigeria, ainsi qu’une victime blessée par balle et hospitalisée à l’hôpital central à Yaoundé, ceci en violation de la loi n°2004/016 du 22 juillet 2004, texte fondateur de la Cndhl».

Propos extraits du discours du Dr Chemuta Divine Banda, président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl), à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 24ème session ordinaire de cette commission. Comme plusieurs autres associations, groupements et même individus, cela a donc été au tour de la Cndhl d’être butée au refus des autorités concernant l’accès aux pénitenciers de Yaoundé pour s’enquérir de l’état notamment des 47 personnes rapatriées du Nigeria, au rang desquelles Ayuk Sisuku.

Une grande première en somme pour la Cndhl, habituée des visites des pénitenciers et autres centres de détention sur toute l’étendue du territoire camerounais. Cette visite rentrait pourtant dans le cadre des activités effectuée par la Cndhl depuis sa dernière session. Outre la visite infructueuse de ces pénitenciers et autres hôpitaux, la Cndhl a également continué de traiter des requêtes, et effectué d’autres visites de terrains.

Une délégation a ainsi conduit une mission d’établissement des faits concernant la situation dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du 5 au 8 février 2018. Une autre mission a été effectuée dans la région de l’Extrême-Nord du 9 au 13 avril 2018 afin de visiter les populations de Maga déplacées par des inondations.

Des visites des établissements pénitenciers ont été effectuées à Monatélé dans la région du centre, le 18 janvier 2018 ; à Bertoua, Doumé et Abong- Mbang dans la région de l’Est du 23 au 26 janvier 2018, ainsi qu’à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. A l’entame de son discours de circonstance, le Dr Chemuta Divine Banda est revenu sur la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national et précisément dans la région du Nord-Ouest. Il s’est insurgé contre «certaines autorités et individus qui donnent des instructions diaboliques à la population, créant et promouvant ainsi un climat de peur et d’insécurité généralisées.

Des instructions demandant aux populations de fuir leurs domiciles pour des environnements plus sûrs et ceux relatifs aux villes mortes ainsi qu’à la fermeture des écoles sont en effet diaboliques », a-t-il conclu.

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