Manœvres contre le chef de l'Etat : Revoilà  les dénigreurs !
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A la veille des échéances électorales de cette année, une nouvelle campagne est lancée contre le chef de l’Etat, prenant prétexte de ses voyages à l’étranger .

On peut le dire, la saison des campagnes de dénigrement des  institutions  camerounaises,  et  singulièrement du chef de l’Etat est bel et bien relancée. L’effervescence de ces derniers jours autour des investitures de candidats de certains partis politiques en vue  de la prochaine présidentielle a certainement  donné  de  nouvelles idées à ces commanditaires masqués, qui, à fréquence régulière, sortent leur ritournelle de  critiques  et d’insinuations. Cette semaine, c’est un « rapport  »  pondu  par  une  organisation plutôt  inconnue baptisée Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), qui fait le buzz.  

Le buzz, c’est même trop dire. Certes, les « révélations » faites par ces journalistes dits  d’investigation  ont été allégrement reprises et amplifiées par Radio  France  internationale  et  certains médias locaux qu’on sait friands de tout ce qui est susceptible d’écorner l’image du président de la République, Paul Biya. Mais au fond, rien de bien original dans la panoplie déjà déployée avant OCCRP,  par  d’autres Organisations  non-gouvernementales, journalistes et autres bras séculiers  généralement  utilisés  pour mettre à mal l’image de Paul Biya ou sa façon de gouverner. Entre ceux qui estiment que le président camerounais reste souvent cloîtré chez lui et les  autres qui trouvent qu’il  voyage trop,  au  point  d’engendrer  des  dépenses folles, l’organisation en question n’a pas spécialement innové.  

La démonstration ou ce qui en tient lieu, se  veut particulièrement pompeuse. Compter  le  nombre  de  jours passés par le président Paul Biya hors du Cameroun depuis son accession à la magistrature  suprême,  il fallait  le faire.  Par une multiplication dont ils semblent  avoir  seuls  le  secret,  nos journalistes  investigateurs nous apprennent  que  depuis  son accession au pouvoir, le chef de l’Etat a passé « au total, 1645 jours » en dehors du Cameroun. Mais omettent de faire la même multiplication  concernant les jours passés au Cameroun, pour que le  public,  avide  d’informations,  se fasse lui-même son idée des proportions, étant entendu qu’aucun baromètre officiel ne fixe une norme en matière de séjour des chefs d’Etat à travers le monde.  

Bref, laissons de côté la calculatrice, parce que, au fond, elle ne nous apprendra  rien  que  nous  ne  sachions déjà. Lorsque Paul Biya, président de la  République  du  Cameroun  se  déplace pour l’étranger, en voyage officiel ou privé, ses compatriotes en sont toujours largement informés par communiqués officiels de son cabinet ou par  reportages  et  comptes  rendus dans la presse. Il ne s’agit donc pas de déplacements en catimini dans le but de villégiature incontrôlée comme tendent à vouloir le démontrer ces fameuses  «  révélations  »  écrites  curieusement en grande partie au conditionnel.  Ce  qui  donne  une  idée  du degré de fiabilité de cette démarche.  

A  la  veille d’une  élection  présidentielle  cette  année,  cette  nouvelle couche remise par les contempteurs du chef de l’Etat aura-t-elle plus d’effet que  les  précédentes  ?  On  verra bien. Mais les Camerounais que ce document  présente  comme «  frustrés par les absences » répétées du président  de  la  République,  ont  appris  à minimiser  ce  genre  de  rapport, convaincus  qu’il  ne  s’agit  ni  plus  ni moins  qu’une  nouvelle  tentative  de distraction. Parce que chaque Camerounais qui aspire au développement de son pays est plutôt affairé à son bureau, dans sa plantation ou derrière son  comptoir. Il  est soucieux  de  ce qu’il va gagner à la fin d’une dure journée de labeur, de ce qu’il doit apporter à l’Etat.

Alors compiler des journaux pour lui apprendre que « le président Paul Biya voyage presque toujours en compagnie de son épouse et de membres de son entourage », essayer par un  procédé  assez  flou  d’évaluer  ce que ce coûte un de ces déplacements, mérite sans doute un grand prix mondial du journalisme d’investigation ou le  Nobel  de  mathématiques  appliquées  aux  voyages  présidentiels. Mais personne n’est dupe .

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