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© Mutations : Mélanie Ambombo
- 31 Jan 2017 00:30:46
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CAMEROUN :: Crise anglophone : Fame Ndongo se dédouane :: CAMEROON
«Quand la gendarmerie ou la police vient à l’université, c’est sur réquisition du recteur ou Vice Chancellor ; ce n’est pas sur la demande du ministre de l’Enseignement supérieur», a recadré vendredi dernier Jacques Fame Ndongo.
Ainsi, selon le Minesup, ce n’est pas à lui, «tutelle politique et scientifique» des universités publiques, de ramener la sérénité au sein des campus de Buea et Bamenda. Etant donné d’ailleurs que «les universités bénéficient d’une autonomie académique, juridique, administrative, financière et culturelle», a-t-il précisé.
Lors de la cérémonie de réception des voeux organisée le 27 janvier dernier au campus de l’université de Yaoundé I, Jacques Fame Ndongo a alors demandé aux Vice Chancellors de ces institutions académiques de tout mettre en oeuvre pour que les cours y reprennent. Leur demandant alors d’assumer leurs responsabilités, il a lancé à leur attention : « La responsabilité c’est aussi cela. Il y a la médaille et le revers de la médaille. Il y a les honneurs, mais aussi les devoirs. Des décisions à prendre, douloureuses, drastiques, pour mettre de l’ordre».
Une instruction demandant le retour à la normale du Minesup qui intervient à la suite du communiqué signé le 30 décembre par le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes), Joseph Lebel Tamesse. Cet universitaire demandait alors à «tous les enseignants en poste dans les deux universités d’État de reprendre leurs activités académiques dès la rentrée de janvier 2017».
On se souvient alors qu’en novembre dernier, une manifestation a paralysé dans la partie anglophone du pays les deux universités d’Etat (Bamenda et Buea). A la suite de Bamenda, des étudiants de Buea ont entamé le 28 novembre dernier une manifestation revendiquant qu’il leur soit versé la prime à l’excellence académique octroyée par le chef de l’Etat aux étudiants méritants d’une valeur de 50 000 Fcfa.
Ces étudiants réclamaient aussi qu’il soit mis fin au paiement de 10 000 Fcfa instauré par le recteur au titre de pénalité pour non-respect du délai de paiement des droits de scolarité en ligne. Pour finir, les étudiants exigeaient aussi le renvoi des enseignants francophones qui n’enseignent qu’en français.
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