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© La Nouvelle Expression : Alphonse Jènè
- 01 Nov 2016 12:18:17
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CAMEROUN :: Indemnisations : L’exemple qui vient de Kenya Airways :: CAMEROON
La somme de 1 500 000 Fcfa que Camrail débloque pour l’organisation des obsèques de chaque mort de l’hécatombe d’Eséka est 100 moins que ce que la compagnie aérienne kenyane avait accordé à chaque victime de son vol du 5 mai 2007 à Mbanga-Pongo.
La Nouvelle Expression a approché le collectif des avocats conduits par Maîtres Fru John Nso, Michel Janvier Voukeng, Tougoua, qui se sont spontanément constitués pour encadrer les victimes de l’accident d’Eséka, et qui avaient déjà géré le cas du crash du «vol Kenya Airways KQ507 Aéronef Boeing 737-800 MSN 35069».
Le collectif nous renseigne que la compagnie kenyane versait « aux proches de la victime décédée ou aux blessés une avance pour besoin immédiat après accident, une somme entre 10 000 dollars Us et 30 000 dollars Us ou 21 000 euro (Ue). «Ce paiement est à valoir sur tout montant qui serait alloué par une décision définitive allouant des dommages et intérêts qui pourrait être rendue à l’issue de toute procédure judiciaire ou un accord transactionnelle que les parties pourraient conclure…»
La Nouvelle Expression a pu accéder aux documents qui font état du paiement de 150 000 000 Fcfa par personne décédée dans cet accident de Mbanga Mpongo près de l’aéroport international de Douala. Les victimes du « train de la mort » peuvent-elles prétendre à une telle indemnisation ?
«C’est la bataille que nous entendons mener. Nous avons déjà demandé l’intervention du gouvernement d’Italie auprès du troisième assureur mondial et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Trieste. Et dès ce lundi, nous aménageons une plate forme dans un hôtel de Douala pour recevoir les victimes ou leurs familles, afin de leur donner la liste des pièces à fournir pour constituer leurs dossiers. Nous avons commencé depuis le 24 octobre avec la dénonciation des auteurs présumés de l’accident au parquet de Paris.
Il s’est agi pour nous dans ce premier temps d’ouvrir une enquête préliminaire en auditionnant les premiers témoins. Et nous avons par la suite lancé un appel à contribution pour recueillir les informations sur la concession du 19 janvier 1996, sur le contrat de renouvellement et le contrat d’assurance technique», indique Me Voukeng, l’un des avocats de ce collectif.
«Il s’agit d’une procédure judiciaire assez complexe et que les juridictions camerounaises n’ont pas prévu. Même l’acte uniforme Ohada n’a pas intégré le sinistre ferroviaire. Donc vous comprenez qu’il faut avoir de l’expérience en la matière. Nous avions été aux côtés des avocats américains et étrangers lors du crash de Kenya Airways. Nous nous sommes mis et avions acquis une grande expérience», conclut Me Fru.
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