Parlant encore du Gabon sans passion
GABON :: POINT DE VUE

Parlant Encore Du Gabon Sans Passion

Les Gabonais sont allés nombreux aux urnes le 27 août 2016 croyant élire en toute liberté dans un contexte flou le président de leur pays pour les 7 années à venir. Après échauffourées, destructions des biens, blessés et morts, la Cour Constitutionnelle a tranché en faveur d’Ali Bongo, le président sortant.

La question, « Ali Bongo a-t-il gagné l’élection ? » devra déjà être dépassée et les énergies et les yeux rivés sur des réformes électorales pour de futures élections transparentes, afin d’éviter d’autres frustrations et pertes inutiles.

Il s’agit d’une présidentielle dont les garantis de transparence étaient déjà opaques, et dont les principaux acteurs ne sont pas des candidats de rupture, parce que ne pouvant aller loin dans les sacrifices à la libération nécessaires du pays des mains du Maître extérieur. Ce que le peuple gabonais tarde de voir.

Malgré la décision de la Cour Constitutionnelle, ceux qui croient que Jean Ping va se résigner se trompent gravement. C’est pourquoi, dans un pays où l’élu est du peuple et se dévoue tout à lui, Ping devra être vite neutralisé pour ses actes diaboliques récents et ceux en préparation. La paix au Gabon en dépend. Ali Bongo est le moindre mal, mais devra partir au trop tard dans 7 ans.

Une nouvelle classe de leaders politiques excluant les anciens ayant été avec Bongo père et fils devra voir le jour aussitôt et bosser pour la parturition d’un nouveau code électoral garantissant la transparence et l’élection présidentielle à deux. La jeunesse gabonaise patriote et responsable doit savoir que le salut de leur pays ne viendra jamais des anciens et récents traîtres.

Les Gabonais doivent aussi bien saisir ce qu’est la Liberté dont on parle et rêve tant. Ils doivent savoir que la liberté est un Dieu-Satan tout puissant. Elle peut tout nous donner. Selon nos forces et notre détermination et selon notre aveuglement et notre lucidité, nous recevrons des mains de la Liberté tout ce qui nous détruira et nous perdra ou ce tout ce qui nous bâtira et nous élèvera.

L’erreur et le malheur des individus et des peuples, c’est d’être bien enclins à des passions et de ne pas voir que la Liberté est bel et bien un Dieu-Satan. En Libye, Côte d’Ivoire, Ukraine, Irak et au Soudan du Sud, nous voyons avec nos yeux remplis toutes les fleurs de la Liberté. Jean Ping va vers là. Faites gaffe !

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