Les  Réseaux  Français et l’Election  présidentielle au Gabon : POURQUOI  NOUS  SOUTENONS  LE PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA
GABON :: POINT DE VUE

Les Réseaux Français Et L’election Présidentielle Au Gabon : Pourquoi Nous Soutenons Le President Ali Bongo Ondimba

« Le Gabon  deviendra une poudrière si Ali Bongo Ondimba  se présente à l’élection présidentielle du 27 août 2016; pire, s’il est proclamé vainqueur à l’issue du scrutin ». Ce sont les propos condescendants tenus par le Franco-libanais  Robert Bourgis sur les plateaux de la télévision  France 24 (la Voix officielle de l’Elysée, du Quai d’Orsay et de Matignon, c’est-à-dire  de la Présidence, du Ministère des Affaires Etrangères et  du  Premier Ministère). C’est sur ce même plateau  que cet  individu a martelé  le 1er août dernier « qu’il (lui Bourgis) a enfanté un monstre; Ali Bongo Ondimba est un monstre qu’il faut éliminer de la scène politique gabonaise ». Eh ! bien chers frères et  sœurs africains, voilà les propos qu’un nostalgique de la coloniale tient envers un dirigeant africain et s’il vous plaît sur une chaîne de télévision publique française.

Imaginez un seul instant  un  avocat camerounais,  au cours d’une émission  sur la chaîne de télévision publique camerounaise(CRTV) tenir de tels propos sur le Président  François Hollande (un homosexuel et célibataire  connu du monde entier ?). Quelle n’auraient pas été les foudres d’abord des autorités camerounaises sur injonction de l’Ambassade de France à Yaoundé, celles de la « Communauté Internationale » ainsi que celles du gendarme des medias camerounais, le Conseil National de la Communication.  Non, que l’on  arrête ce cirque qui n’a trop que  duré.    Ensuite, quand on écoute  Mr Bourgis s’exprimer de la sorte, on se demande s’il s’agit de l’élection d’un chef Français en France ou alors c’est du Gabon qu’il est question. Toute honte bue, ce Bourgis déclare « avoir enfanté un monstre ».Quelle  formidable révélation ! Mais un monstre ne peut engendrer qu’un monstre .Cela veut dire que lui-même est un monstre. Mr. Bourgi l’aurait alors enfanté ce monstre par « angiospermie » ou par voie  homosexuelle comme  cela se fait déjà  dans son pays la France.

Poursuivant  ses fracassantes déclarations (souvent à l’emporte-pièce) contre  le Président  Ali  Bongo  Ondimba, cette vieille barbouze francafricaine, et porteur des mallettes d’argent  au temps de « Bongo Père » pour l’establishment français, ce Bourgi a réaffirmé « qu’ils vont (qui ? Certainement les Réseaux françafricains) transformer le Gabon en un brasier si  Ali Bongo  tente de se maintenir  au pouvoir. Ils vont «  rendre le Gabon ingouvernable ».Voilà  l’agenda que les nostalgiques français réservent pour le Gabon. C’est dans cette même lancée que la direction du «  Parti Socialiste » en tout cas ce qui en tient lieu, appuyé par les autres formations politiques et les autorités françaises, ont embouché « les trompettes de Jéricho » et ce, au nom de la transparence électorale en exigeant «  le recomptage des voix  bureau de vote par bureau de vote », au mépris de la loi gabonaise.

Quelle belle  et formidable  découverte. Quand on se souvient que ces mêmes cercles néocoloniaux français, du temps de Nicolas Sarkozy Nagy de Bocksä  s’étaient fermement  opposés à cette  proposition faite par le Président Laurent Koudou Gbagbo afin de  confirmer qui était  le vrai vainqueur de l’élection en Côte d’Ivoire. En août 2016, ils exigent au Président Ali Bongo Ondimba ce qu’ils ont refusé  à Laurent Gbagbo en 2010, tout simplement parce qu’ils ont choisi qui doit devenir président et diriger le Gabon au mieux de leurs intérêts au cours des 07 prochaines années, à savoir Jean  Ping .Ce nouveau messie et porteur de changement dans un système  qu’il a patiemment mis en place avec Bongo Père.   

Agé de 74 ans,  comme  M  Alassane  Ouattara  hier, M. Ping  est présenté comme celui qui va apporter le Changement au  Gabon. Malheureusement, nos frères gabonais dont on comprend les frustrations, semblent tomber dans ce traquenard. Il faut qu’ils se rendent compte que  M. Jean  Ping, non seulement est un homme du passé, mais il est également un produit du système. Que  les Gabonais, ne se trompent pas de combat ni de cible qui est  connue de tous : c’est la France et ses Réseaux qui  sont aux manettes.

Ce qu’on ne doit pas perdre de vue, c’est que M. Ali Bongo Ondimba, et  son beau-frère et rival Jean Ping sont tous des enfants chéris du système francafricaine. Tous les deux sont  membres des diaboliques sectes maçonniques,   qui polluent  la vie des populations gabonaises et africaines en connexion avec leurs parrains à Paris. Concernant M. Jean Ping , qui a passé tout son temps à remettre en cause « la gabonité » de son  rival et beau-frère Ali Bongo, oubliant que dans les us et coutumes bantous, il est Chinois et que c’est en Chine  qu’il aurait dû se retrouver pour disputer le fauteuil présidentiel et non au Gabon. Un enfant, issu d’un mariage a automatiquement  la nationalité de son père et par conséquent son village est celui de son père. Dans le cas d’espèce, M. Ping est le neveu des Gabonais. Par  contre, à supposer même M. Ali Bongo fût Biafrais  c’est-à-dire Nigérian, il resterait  malgré tout Africain. En quoi un Chinois  se permettrait-il de disputer le fauteuil présidentiel dans un pays africain ? Soyons sérieux et ouvrons les yeux chers frères Africains surtout Gabonais. Curieusement,  pendant que ce Ping passait son temps sur les plateaux des télévisions françaises affirmant que M. Ali Bongo n’est pas Gabonais, aucun journaliste n’a osé lui demander ses origines dont le faciès seul suffit à déduire qu’il est Asiatique et non  Africain.

Certes M. Ali Bongo Ondimba est le fils de son père (qui a dirigé le Gabon pendant plus de quatre décennies), mais qui a demandé d’être le fils de l’autre ? Le nostalgique Robert  Bourgi, le faux-repenti devenu acteur souterrain des réseaux néocoloniaux, reconnait aussi avoir « enfanté un monstre en la personne de Ali Bongo Ondimba ». Finalement qui est le père de ce dernier ? Mr. Bourgi devrait comprendre que ce genre de propos ne passent plus au sein des populations africaines. Nous soutiendrons M. Ali Bongo Ondimba  par tous les moyens parce que la France et ses Réseaux sont contre lui. C’est le principe désormais en Afrique Noire francophone.

Comme M. Alassane Ouattara  hier en Côte d’Ivoire et Jean Ping  aujourd’hui au Gabon, ce dernier a reconnu devant la presse  que des instructions lui sont venues de Paris  pour qu’ils rassemble tous les  anciens barons et caciques du système, sans programmes politique, afin de justifier la «  défaite » planifiée de longues dates de  M. Ali  Bongo et ce, à l’instar de ce que M. Ouattara a fait avec le vieux Henri Konan Bédié avec le RHDP. En clair le scénario est le même. Avant le début du dépouillement du scrutin, M. Ping avait été reçu en audience à sa « demande » a-t-il laissé entendre, par les Ambassadeurs de France et des USA à Libreville. Quelques heures avant la proclamation des résultats, ces mêmes Ambassadeurs se sont retrouvés à la résidence de Mr. Ping. C’est tout dire Oh ! Faut-il être magicien ou politologue pour décoder ou décrypter tous ces va et vient des diplomates de ces deux Etats dont le  mot d’ordre est de piller et de détruire les autres Pays ? C’est dans ce même  agenda que l’un des Vice-Présidents  de la Commission Electorale Autonome et Permanente(CENAP), de façon théâtrale et folklorique a annoncé sa « démission » de cette  Institution; comme en Côte d’Ivoire en 2010. En réalité, ce Monsieur a été retourné  par les services secrets Francafricains.
    
La Libye et la Côte d’Ivoire parlent aux Gabonais. Il ne s’agit pas pour les Réseaux   français de parachuter par tous les moyens un  Jean Ping après  leur cuisant échec au Bénin. Dans ce pays, ils ont vu un ex-Conseiller  du Premier  Ministre Laurent Fabius (M. Lionel Zinzou) débarqué des soutes d’un avion de « Air France » à Cotonou devenir  Premier Ministre au Bénin et sept mois plus tard  être candidat à la Présidence  de ce même pays.

Que les Africains retiennent et comprennent que Messieurs Alassane  Ouattara, Lionel Zinzou et Jean Ping font partie de ces élites dites mondialisées qui, selon  ces Réseaux français, sont « porteuses de  modernité », alors que leur objectif est de légitimer et  légaliser une recolonisation plus sauvage et barbare des Etats africains que celle des « indépendances » et ce, conformément  à la nouvelle politique africaine de la France élaborée et  consignée dans les Rapports VEDRINE  et ATTALI. C’est cela la réalité. Ces «  élites mondialisées » viennent toutes, soient des Organisations Internationales (FMI à  l’instar de Mr. Ouattara,), ou sous régionales (Union Africaine comme Jean Ping) ou enfin de la Finance Internationale, en particulier la Banque Rothschild comme Lionel Zinzou.L’objectif de leur parachutage  est également de casser la  dynamique souverainiste  en cours au sein des sociétés et populations africaines.

Le grand courant de sympathie dont bénéficie M. Ali Bongo Ondimba  en ce moment, procède de  la perception et  de la conviction que la situation en cours au Gabon est un remake de ce qui s’est produit en 2010 en Côte d’Ivoire. Et les Camerounais redoutent que la situation au Gabon ne soit qu’une  répétition générale de ce que  les Occidentaux (notamment les Français préparent pour 2018 pour le Cameroun. Malheureusement, cette manipulation médiatique  par des chaînes de télévisions françaises est désormais  est relayée par une chaîne de télévision  dont nous avons salué l’avènement sur la scène médiatique africaine en laquelle beaucoup d’Africains avaient fondé  d’immenses espoirs ; il s’agit de « AFRIQUE MEDIA ».

En ces jours c’est cette  télévision qui fait ce que France 24 faisait en 2010 en Côte d’Ivoire contre le Président Gbagbo. Elle fait tourner des images en boucle qui ne montrent  que « les partisans » de Mr. Jean Ping à longueur de journée, où le « modérateur est en même débatteur ». Où l’on n’invite désormais que des panélistes dont on peut contrôler les opinions. Certains, à l’instar  M. Elimbi Lobe,  militant du Social Democratic Front qui, comme un chien enragé  viennent  déverser toute la rancœur  et le ressentiment qu’ils ruminent vis-à-vis du régime camerounais qu’ils combattent. Ce Monsieur  a  demandé aux Gabonais,  en direct sur les plateaux  d’Afrique Media  de tout brûler et de tout casser. Drôle d’homme politique  qu’il prétend être.

La télévision Afrique Media a perdu toute crédibilité auprès des téléspectateurs africains. Le masque  pseudo- panafricanisme du promoteur de cette télévision est tombé. Et  son honneur perdu (nous y reviendrons).

M. le Président Ali Bongo Ondimba  nous vous soutenons non pas parce que  vous êtes franc-maçon (ce que nous condamnons par ailleurs), mais par ce que les Réseaux français  sont contre vous. Tenez bon. Et considérez rejoindre le camp du peuple et quitter les cercles maçonniques une fois cette crise passée.

Ces Gabonais  en nœud-papillon, en cravate et vestes qui, depuis  Paris, sur les bords de la Seine appellent  honteusement et pitoyablement Mr. François Hollande et ses  militaires à intervenir  pour «  sauver le Gabon  et  instaurer la Démocratie, les Droits de  l’Homme », devraient regarder le type « Démocratie »  que ces Français ont apporté  aux Libyens depuis 2011. Certainement, ces Gabonais, en appelant  les autorités françaises « au secours », sont déconnectés des dynamiques  et évolutions en cours dans les sociétés africaines. Nous ne voulons plus qu’en 2016, des Français interviennent  en Afrique. Le principe en ces jours est que tout Chef d’Etat africain qui sera combattu  ou dénigré par les Autorités françaises et leurs Réseaux, sera  désormais soutenu par les  Panafricanistes authentiques.
Voilà  pourquoi nous soutenons et soutiendrons le Président ALI  BONGO  ODIMBA. Tenez  bon  M. le  Président, quoi qu’il arrive.

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