Nécrologie : Morts dans l’arène sportive
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Avant Christelle Djopnang hier, Patrick Ekeng vendredi dernier, le Cameroun avait perdu Foe en 2003, Ebossé en 2014, Oben Angong en 2015, toujours dans un stade de football.

Hier, dans l’après-midi, Le Jour a appris le décès de Christelle Djopnang, gardienne de buts de Femina d’Ebolawa. Elle serait morte des suites d’une attaque cardiaque pendant l’échauffement. Elle s’apprêtait à livrer un match contre Louves Minproff. Avant elle, il y a eu d’autres cas. 26 juin 2003. Le Cameroun joue au stade Gerland à Lyon en France contre la sélection colombienne.

Le match compte pour la demi-finale de la coupe des confédérations. A cette époque-là, les Lions Indomptables étaient adulés. Ils remportaient des victoires. L’équipe inspirait confiance et était citée en exemple de bravoure de patriotisme et de discipline. Au cours de ce match, regardé et écouté par des Camerounais de Hilé Alifa (non loin du lac Tchad), à Sabongari (un village du Nord-Ouest) dans le Bui, Marc Vivien Foe, milieu de terrain, âgé de 28 ans tombe en plein match. Il est évacué, inconscient, sur une civière.

Le match s’est poursuivi, personne ne croyait au pire. Du moins par les téléspectateurs. Et pourtant, Foe mourra peu de temps après son arrivée à l’hôpital, provoquant une onde de choc sur la planète football. Lors de la finale France-Cameroun de cette Coupe des Confédérations 2003, les Lions Indomptables portaient tous pendant leur entraînement le maillot floqué du numéro 17, celui de Marc-Vivien Foé. Y compris l’entraineur.

L’autopsie réalisée après le décès a révélé que la crise cardiaque qui avait emporté le joueur n’était pas provoquée par un effort physique trop important pendant le jeu mais due à une hypertrophie cardiaque. Né le 1er mai 1975 à Yaoundé, dans le quartier Nkolo II, Marc- Vivien Foé a démarré vraiment sa carrière professionnelle à l’âge de 19 ans avec le club du Canon Yaoundé en 1994. Mais il ne jouera qu’un an pour le club de sa ville natale. Talentueux, il connaîtra aussitôt les grands championnats européens, notamment la Ligue 1 et la Premier League.

Quand il est mort en 2003, il jouait à Manchester City. Aujourd’hui une rue porte son nom à Yaoundé. Autre footballeur camerounais mort dans un stade : Oben Angong. L’attaquant de la Dynamo, un club de Douala, a rendu l’âme le samedi, 22 août 2015 au stade de la Réunification. C’est à Douala. Son équipe livrait un match contre Colombes, comptant pour la 31e journée du championnat national de la ligue 2. Selon diverses sources, dont le site Koaci.com, le joueur avait transformé quelques secondes plutôt un penalty, après avoir été taclé par un défenseur de l’équipe adverse. Il tombe et meurt.

Le décès de Albert Ebossé Bodjongo avait aussi ému l’opinion. On se rappelle que c’était le 23 août 2014, que cet attaquant camerounais du club algérien de la JS Kabylie, mourrait des suites d'une blessure à la tête lors d'un match de championnat à Tizi Ouzou. Sur les cause, le médecin légiste de l'hôpital local avait d’abord attesté qu'Albert Ebossé avait été tué par un objet tranchant et contondant, lancé à partir des tribunes.

Mais quelques semaines plus tard, un médecin camerounais après autopsie, affirme que le joueur est décédé après avoir été violenté. Les médecins algériens ont alors contre-attaqué et ont accusé leurs homologues camerounais d'avoir « outrepassé leurs compétences ».

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