Cameroun:« Et IL N’EUT Pas de fin… », et « HAINE Secrète » les deux romans de J. Mairy Diectch’
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Cameroun:« Et IL N’EUT Pas de fin… », et « HAINE Secrète » les deux romans de J. Mairy Diectch’ :: CAMEROON

Du beau et prestigieux monde cette après-midi à l’avenue Maréchal Foch de la capitale. Le salon Wouri de l’hôtel La Falaise, telle une fiancée, était alors paré de ses plus beaux atouts. Quoi de plus classique lorsqu’à une dédicace de deux romans, prennent part d’une part, Jules Doret Ndongo, ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, et d’autre part, la sénatrice Okali Bilaii, et Yvette Claudine Ngono, l’édile communale de Yaoundé 5.

Partie selon elle du Cameroun il y a 20 ans, J.Mairy Dietch’ qui vit avec son époux à Saigon (Vietnam), en est revenue avec deux « imprévisibles » romans. Du premier, « Et IL N’EUT Pas de fin… », la jeune auteure y déroule l’histoire de Mayimouna, une jeune avocate qui s’est liée d’amour à Jean-Louis, un fringant fonctionnaire. Avec l’ascension sociale de Mayimouna l’héroïne du livre, Jean-Louis ne sent plus de joie. Il croit alors venue la fin de leur idylle, laquelle est de ce fait, émaillée de colère, douleurs, souffrances, déception, et autres types d’émotions nocives. Toutefois, l’amour (pardon et tolérance) qu’a l’un pour l’autre des deux conjoints, domine sur les éclats de voix, d’où jamais la fin de la relation.

Quant au deuxième roman « HAINE Secrète », est ici mise en vedette, une famille africaine dont les deux parents découvrent que quatre de leurs enfants, sont accros à l’homosexualité. Choqué par l’horrible découverte, Jean-Noël, le cadet des cinq enfants, nourrit alors une violente haine envers les médias qu’il dit être responsables de la satanique déviance de ses frères. Paradoxalement, le garçon tombe entre les mains d’un cinéaste de Hollywood en vacances en Afrique. Et de Rocky Butten le célèbre cinéaste américain, Jean-Noël découvre tel que le laisse entendre la quatrième de couverture du roman, que « quels que soient le sujet, ou l’endroit dans le monde, le psychisme humain est influençable, fluctuant, absolument incontrôlable, juste un électron libre ».

Des choses qui ont forgé l’écrivaine qu’elle est devenue, J. Mairy Diecth (50 ans), et qui se présente comme « une écrivaine tardive », évoque ces moments de sollicitude où en 1985, en l’absence constante de son fiancé, elle s’adonnait à l’écriture des poèmes. « C’est en 2012, à Saigon, dit-elle, que je me suis résolument mise à écrire, n’ayant plus d’activité commerciale. Mon mari ne croyait pas du tout à mes capacités de pouvoir écrire ». Et pourtant, en décembre de l’année suivante, le premier roman était sur le marché, le second, depuis le 15 février 2015.

Chapitre éditeur, la romancière a dit être très attachée à la liberté de ton. « J’ai choisi un éditeur américain libre, parce que je ne veux pas qu’un éditeur m’impose une ligne éditoriale », dit-elle à ce sujet. Bien plus, J. Mairy Diecth’ visiblement très attachée à sa terre natale, a dit être venue au pays, partager sa vision du monde avec tous les Camerounais, qu’elle appelle affectueusement tous ses frères, de même qu’elle les considère comme sa famille.

A toutes fins utiles, les deux romans sus-évoqués, s’achètent chacun, au prix « patriote » de 12 500 francs Cfa, et se trouvent à la réception de l’hôtel La Falaise de Yaoundé.

© Camer.be : Armel Ebellè

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