Nyabizan : 1 million pour éjaculer une seule fois
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C’est l’histoire incroyable d’un chasseur résident dans la très célèbre localité de Nyabizan impactée par l’érection ou la construction du barrage de Memvele’e.

Lorsque l’annonce de la construction du barrage de Memvele’e est faite, plusieurs riverains et villageois qui s’adonnaient pour la plupart à la pêche et la chasse se feront convaincre d’un changement radical de vie. Pour des uns qui avaient des enfants ayant la capacité de planifier et de réfléchir, ce fut le moment de planifier des investissements après le versement des indemnisations.

Les financements venant de la Chine ayant été mis à la disposition de l’Etat et d’une cellule de projet chapeautée par le Dr Bisso permettront quelques mois plus tard, après l’annonce de l’effectivité du début des travaux, de réunir parfois sans prévenir les villageois pour procéder à l’évaluation de leurs biens. Ce que le Centre d’Action pour la Vie et Terre appellera « des indemnisations sauvages » car ayant été fait sans avoir préparé psychologiquement les populations. Une pratique condamné par les préceptes de la Banque Mondiale et rectifié dans le cas de la construction du barrage de Lom Pangar, devenu une référence africaine.

Tout de même l’on va assister à la remise devant témoins des sommes colossales à certains riverains qui, de leur vivant, n’avaient jamais imaginé pareil scénario. 80 millions, 20 millions par ci, 15 millions par là et 10 millions à un bénéficiaire dont nous tairons le nom exact. Ce dernier qui vivait au quotidien de chasse avec comme soutien 5 chiens, convoitait dans le village une tenancière de « circuit » à qui il remettait souvent de la viande de brousse gratuitement en esperant un retour d’ascenseur. Parfois las d’attendre que sa dulcinée se décide enfin à lui servir sa « chair et sa chaleur », le délai de latence dans le village arrivait vite et notre chasseur retournait dans sa forêt, gagne-pain pour vaquer à sa profession.

D’après le témoignage d’un riverain, c’est l’argent des indemnisations qui va permettre à ce chasseur assouvir son fantasme. Ayant perçu de la part de la cellule du projet 10 millions de Fcfa représentant la comptabilité des biens dans l’emprise du projet et la somme remise devant la population, notre chasseur en chaleur va revenir à la charge et proposer à la tenancière de « circuit » de passer une nuit payée.

Au départ de la négociation, le chasseur va d’abord lui proposer la somme de 100 000 Fcfa qu’elle va aussitôt accepter. Le rendez-vous prit pour la soirée dans le seul lieu de plaisir du village, c'est-à-dire l’Auberge, va malheureusement desservir le chasseur qui venait de percevoir son dû. Les montants perçus par les différentes personnes impactées par le projet de construction du barrage ayant fait le tour du village, arrivera celui ayant été donné au chasseur aux oreilles de la tenancière de « circuit ». Le soir arrivé, s’étant bien entendu rendu à l’Auberge où l’attendait déjà le chasseur en chaleur, elle n’opposera aucune résistance après avoir perçu les 100 000 Fcfa pour se faire entrainer dans une des chambres. Arrivé à l’intérieur, les enchères vont très vite grimper lorsque les deux personnes seront en tenue d’Adam. La Dame va refuser de se faire « écraser » pour cette somme là qu’elle va brandir au chasseur pour remboursement.

Le chasseur refusera et va s’en suivre une longue discussion. Le ton va monter et les enchères aussi. De 100 000 Fcfa, la jeune femme va demander au finish 2 millions pour passer à l’acte ou bien elle se rhabillait et remettait la somme perçue au départ sans gêne. Le chasseur va insister et proposé 500 000 Fcfa pour finir, après une bonne quarantaine de minutes et une verge gonflée à bloc au départ et ramollit après une âpre discussion. Calme plat dans la chambre et bruit de pas. La discussion va recommencer et en fin de compte le chasseur va proposer à la jeune dame 1 000 000 Fcfa qu’il avait sur lui pour qu’elle puisse passer la nuit. La jeune dame va demander à se faire payer d’abord. Le chasseur va s’exécuter mais avait déjà perdu son érection. Fallait donc attendre.

Les deux tourtereaux s’étant probablement endormi, très tard dans la nuit, c’est l’altercation entre les deux sur le chemin menant à l’auberge qui va dévoiler « l’arnaque ». Devant témoin, le chasseur va alors raconter avec certains détails l’histoire et précisera que la Dame refuse de passer la nuit et que lui n’a que donner « un seul coup ». En termes clairs, il n’aura éjaculé qu’une seule fois à l’intérieur du vagin de sa dulcinée. L’argent du barrage avait ainsi produit sa première victime.

Aujourd’hui, ayant repris ses activités malgré la perception des indemnisations, notre chasseur à augmenté sa horde de chiens. D’après des témoignages, si l’on ne sait avec exactitude ce qu’il a fait de son argent, il est très facile de constater la construction dans un endroit du village de trois baraques lui appartenant. Son « coup » d’une nuit ayant augmenté, elle, son capital, continue son commerce dans le village sans gène. L’histoire d’une nuit n’ayant altéré sa réputation ; au contraire aura permis la mystification du « triangle des Bermudes » d’entre les cuisses pour les « nègres » mais qui trouve aujourd’hui la verge chinoise pour frayer un chemin chaque mois. 

© Camer.be : Yannick Ebosse

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