En prélude au salon international du machinisme agricole au Cameroun, la question a réuni ce 21 Janvier 2015 à Yaoundé, les professionnels du monde rural, qui doivent nécessairement trouver de nouvelles méthodes culturales ainsi que le matériel devant concourir à la mise en valeur des parcelles de terres arables, à l'effet de relever les défis de la mondialisation.

Le tout premier salon international du machinisme agricole au Cameroun  (SIMAC 2015) se tiendra  du 14 au 18 décembre 2015 à Yaoundé. C’est ce qui ressort de la première réunion du comité de pilotage dudit salon tenu ce 21 janvier dans  la cité politique. L’initiative qui est  de la chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (CAPEF), s’inscrit en droite ligne des missions de promotion économique et de vulgarisation des activités des secteurs de sa compétence. 

En effet, le secteur rural camerounais constitue une composante déterminante de l’économie,  tant par l’ampleur de sa contribution à la création des richesses et des emplois, que par sa capacité à assurer une sécurité alimentaire durable. En dépit du fait, qu’il emploi près de 60% de  la population active,  le secteur rural qui  est le moteur de l’économie nationale de par sa contribution au PIB et des effets d’entrainement sur les autres secteurs au regard des potentialités agro-écologiques,  demeure peu productif  au Cameroun.

A l’évidence, cette faible performance est la résultante de plusieurs facteurs, notamment les changements climatiques, l’insuffisance de professionnalisation, le déficit de financement, la faible industrialisation, la faible mécanisation etc.. Or, la mécanisation présente des atouts indéniables pour le développement de l’agriculture. Les pays du Nord en sont l’illustration parfaite.  On y observe  une nette réduction de la pénibilité du travail. En outre, la mécanisation permet  l’augmentation des surfaces cultivées pour une amélioration quantitative et qualitative de la productivité, de la production et des rendements agricoles. 

Le salon international du machinisme agricole vise donc prioritairement, le développement du secteur privé du machinisme agricole, afin de fournir aux paysans, les équipements nécessaires de manière durable. Cette option d'une part, va  faciliter l’importation du matériel agricole , contribuer à la structuration  et au renforcement de la production locale des machines et outils agricoles, et d’autre part, promouvoir l’offre des services de mécanisation.

Aussi, l'accroissement des surfaces cultivées est une invite à  la substitution des méthodes artisanales par les pratiques modernes de l’agriculture, lesquelles,  incluent la mécanisation ou le machinisme agricole. Par ailleurs, ce salon rentre dans la stratégie nationale de mécanisation de l’agriculture et  participe de la volonté de promouvoir et de concrétiser en acte, l’agriculture de seconde génération.

Au nombre des  objectifs à  à atteindre par le SIMAC 2015, l'ouverture  d'un espace convivial de rencontre et d’échanges entre les professionnels du secteur rural, les fabricants des machines agricoles, les divers intervenants de l’agro-alimentaire et le grand public. Une réelle contribution  à l’agriculture de seconde génération . La possibilité d'offrir aux opérateurs, une gamme variée de machines agricoles adaptées aux filières et à la taille des exploitations agricoles. 

Si le cœur du salon international du machinisme agricole, sera s l'exposition et les démonstrations  dans les stands,  l'objectif de ces pavillons  consistera, à faire  découvrir aux acteurs du monde rural des gammes variées de matériels et d'innovation dans le domaine du machinisme. A promouvoir les métiers agricoles et contribuer à la structuration des filières de production. Et. permettre aux entrepreneurs agropastoraux et forestières  de découvrir différents types d’outils pour la première et la deuxième transformation des produits, facteurs de création des valeurs ajoutées et d’emplois.