MRC : L'Arrêté Choc du Sous-Préfet de Yaoundé IV Interdit la Convention de Maurice Kamto
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Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est frappé par une décision administrative de dernière minute qui vient bouleverser son calendrier politique. La convention extraordinaire du parti, initialement prévue pour le 29 novembre 2025, est formellement interdite par un arrêté du Sous-Préfet de l'Arrondissement de Yaoundé IV, Monsieur Nkondi Elvis Mbahangwen. Cet événement, qui devait être la tribune pour officialiser le retour et la consolidation de la figure de Maurice Kamto à la tête des activités du parti, est désormais avorté, reporté sine die.

L'arrêté, daté du 27 novembre 2025, précise que l'interdiction fait suite à une correspondance adressée par Monsieur Okala Ebode Thierry, présenté comme Membre Fondateur du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. La raison invoquée par le Sous-Préfet est la nécessité de préserver l'ordre public, l'interdiction étant justifiée par le motif de "Menace grave de trouble à l'Ordre Public". Ce recours à la législation relative au maintien de l'ordre est un développement critique dans la politique camerounaise contemporaine, illustrant les tensions entre l'administration et les forces d'opposition.

Ce coup de théâtre place le MRC dans une situation délicate. L'événement annulé était bien plus qu'une simple réunion ; il était censé être un signal fort de cohésion et une démonstration de force avant les échéances électorales potentielles. Le texte de l'arrêté souligne que toute contravention à cette disposition sera passible des peines prévues à l'article 231 du code pénal, ce qui confère à cette décision une portée juridique immédiate et sérieuse. La surveillance de l'exécution de cet ordre a d'ailleurs été confiée au Commandant de la Brigade de Gendarmerie d'Odza.

L'implication d'Okala Ebode dans cette démarche soulève des questions fondamentales sur les dissensions internes et les dynamiques de pouvoir au sein du parti d'opposition. Le fait qu'un membre fondateur puisse demander l'interdiction d'une manifestation majeure de son propre mouvement met en lumière des fractures profondes. Cette crise interne, exploitée ou du moins validée par l'autorité administrative, crée un précédent et oblige les dirigeants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à revoir leur stratégie de communication et d'organisation.

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