Chouaibou NCHOUTPOUEN  « La protection des forêts du Bassin du Congo est sous financée »
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Le secrétaire général Adjoint de la Commission des Forets d’Afrique Centrale COMIFAC s’est ainsi exprimé à Douala la capitale économique du Cameroun les 27 et 28 Février 2024 

C’était au cours d’un Atelier de coordination de l’Initiative COMIFAC-WWF et de réflexion sur la gouvernance des initiatives de financements climatiques et de la biodiversité en faveur des forêts du bassin du Congo.  Le décor était planté, à l’ouverture des travaux « Le Bassin du Congo englobe près de 180 millions d'hectares de forêt tropicale. Avec  les plus vastes tourbières tropicales du monde, couvrant environ 145 millions d'hectares,  10 ans d'émissions mondiales de CO2. 

Une population de 185 millions d'habitants,  une biodiversité riche, comprenant plus de 10 000 plantes tropicales et espèces menacées.  Des animaux  tels que les éléphants de forêt, les gorilles des plaines et des montagnes. Au total, le bassin abrite plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d'oiseaux et 700 espèces de poissons ».
La menace se fait de plus en plus urgente. Suffisant pour que la situation soit une préoccupation du tandem Comifac-wwf  qui œuvre pour la protection de la biodiversité. Avec la problématique de son financement.  Pour  Chouaibou NCHOUTPOUEN « le financement pour la foresterie et la protection de l'environnement dans le deuxième plus grand bloc forestier mondial n'a représenté que 4 %, totalisant seulement 40 millions de dollars américains » Aussi, faut-il trouver les voix et les moyens pour repondre à la preoccupation de  « Comment augmenter les flux des financements internationaux pour la protection des forêts du Bassin du Congo » qui constitue d’ailleurs le thème de la rencontre. 

L'étude propose six mesures pour augmenter les flux des financements internationaux afin de soutenir la conservation du bassin du Congo, notamment la création d'un fonds fiduciaire forestier durable, l'attribution d'une valeur monétaire aux actifs naturels, l'émission d'obligations forestières pour les paiements de services éco systémiques, la mise en place d’un mécanisme de garantie du bassin du Congo, l'établissement d'une Agence de Promotion des Investissements dans les Marchés Environnementaux et la création d'une facilité d'investissement et d'assistance technique pour les marchés environnementaux.

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