Le cabinet Atou place  09 fonctionnaires  du Consupe aux portes de la prison
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Neuf membres et agents du Conseil de discipline budgétaire et financière ( CDBF ) du ministère du Contrôle supérieur de l'État ( Consupe ), sont visés par une citation directe émise par le Cabinet Conseil ATOU. 

Ces membres et agents du CDBF du Consupe, a appris Camer.be, sont attendus au tribunal de première instance de Douala - Bonanjo, le 14 mars prochain, pour être jugés  pour des faits d’"abus de fonction et coalition contre les lois", selon une citation directe émise par les soins de Me Guy EFON, huissier de justice  à Douala,  sur requête du Cabinet Conseil  ATOU. 

Au rang de ces fonctionnaires que d'aucuns qualifient d'"agents animés d'un zèle malsain et  à la solde  certaines hautes personnalités de l'establishment", l'on retrouve entre autres :  ELA FOE  Florent Guy, chargé de Mission au secrétariat général de la présidence de la République,  PEKASSA NDAM Gerard Martin, conseiller technique dans les  services du Premier ministre, WAMBANG NYAMALUM Alfred, secrétaire permanent du CDBF( déjà condamné avec sursis par cette juridiction pour les mêmes faits),  YOUBISSI.

Dans sa citation dont nous avons eu connaissance du contenu,  le Cabinet Conseil ATOU rappelle   au tribunal que non seulement le CONSUPE,, envoyé   par Ferdinand NGOH NGOH le ministre d'État,  secrétaire général de la présidence de la République dans le cadre de l’affaire PORTSEC,  n’avait- il  pas qualité pour connaître de  la gestion d’une entité privée n’ayant jamais reçu subventions ou aval de l’Etat, mais encore que le CDBF n’a pas qualité à juger les fautes de gestion des agents publics dont le  Cabinet Conseil  ATOU n’est pas du reste.  

Et pourtant, les membres du  CDBF qui étaient  bien au fait de la loi de 2018, laquelle  donne désormais  compétence à la Chambre des Comptes de la Cour suprême  pour connaître  des fautes de gestion des agents publics, ceux-ci ont illégalement siégé  et condamné le Cabinet Conseil ATOU  par représailles, sur ordre de  Ferdinand NGOH NGOH que le Cabinet Conseil ATOU  a attrait en justice, au Tribunal criminel spécial ( Tcs ), à   Yaoundé,  pour une expédition présumée de  53 milliards francs  CFA au Panama et au Liechtenstein,  dans l’affaire PORTSEC, du nom de l'entreprise de l'Israélien Evan Moras, un proche de Ferdinand NGOH NGOH,  dans le cadre des travaux de sécurisation du port autonome de Douala. Et selon plusieurs langues qui se délient, les membres du CDBF du Consupe ont aussi agi illégalement, et en guise de représailles contre le Cabinet Conseil ATOU, pour le compte  de Rose  MBAH ACHA la ministre du Contrôle supérieur de l'État,  et  dont le nom figure de façon claire et distincte  parmi les personnalités qui se sont octroyées les propriétés foncières de  l'ex-REGIFERCAM,  au camp Lido à Douala, au quartier  Akwa. 

Et comme un malheur est difficilement solitaire,  la Chambre des Comptes de la Cour Suprême du Cameroun  vient de rendre une décision historique par laquelle elle déclare la fin du CDBF, non sans  préciser que ce dernier n’avait plus déjà  aucune compétence depuis 2018,  pour juger les agents publics. 

Faut-il rappeler qu'avant l'intervention de la Chambre des Comptes, le procureur général près  la Cour suprême,  Luc NDJODO,  avait déjà commis un ouvrage fort édifiant,  et  dans lequel il indique,  sans langue de bois,   que le CDBF n'avait plus d'existence. Un paradoxe vient encore donner plus de coloration  à cette affaire Consupe ( CDBF) / Cabinet Conseil ATOU:  l’un des prévenus, le conseiller technique auprès des services du Premier ministre, membre du CDBF, le non moins  Prof. PEKASSA NDAM,  avait lui aussi,  commis un ouvrage dans lequel il précise que le CDBF n’existe plus depuis la loi adoptée et promulguée en 2018.  

Le 14 mars 2024 est vivement attendu, jour fixé pour l'audience des membres et agents du CDBF du Consupe, au tribunal de première instance de Douala - Bonanjo. Le fond de l'affaire étant la gestion par le Cabinet Conseil ATOU, des actifs résiduels des ex - sociétés d'État liquidées comme l'ex - Regifercam, l'ex- ONPC, l'ex - ONCPB. Un immense patrimoine déniché et valorisé par le Cabinet Conseil ATOU, mais qui lui vaut toutes les hostilités du monde, au point où certains ont essayé de le tuer,  juste pour son patriotisme  à  avoir empêché  les prédateurs de faire une  main basse de trop  sur cet important  patrimoine.

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