ALBERT DZONGANG : «Le président élu du Cameroun parle à son voleur»
CAMEROUN :: POLITIQUE

Albert Dzongang : «Le Président Élu Du Cameroun Parle À Son Voleur» :: Cameroon

«Quand le président élu du Cameroun parle à son voleur, deux chiots se mettent à aboyer d’une voix nasillarde. Ils ont pour dénominateur commun de se réclamer d’un parti politique qui n’existe que de nom; car né verbalement d’un hold-up à Bamenda lorsqu’ils ont déclaré que l’UNC devienne Rdpc.

Biya venait ainsi de voler le parti de Ahmadou prouvant son incapacité à imaginer et à mettre sur pied son propre parti (…) Ceux qui agissent en son nom n’ont aujourd’hui tout comme hier aucun intérêt à la préservation de la vie des Camerounais.

Ceci permet de donner un sens à toutes ces sorties oiseuses auxquelles le peuple a droit depuis hier. Mais peut-on s’inquiéter des aboiements d’un chien ? Cela est inhérent à sa nature. L’inverse aurait prêté sérieusement à interrogation tout comme on peut questionner le silence étrange du ministre des gros yeux à l’heure où ses collègues s’efforcent vaguement à déceler dans la déclaration du président élu une intention insurrectionnelle.

Une seule question a pourtant été posée: où est le voleur de suffrage en ce temps de guerre sanitaire ? Le peuple a de toutes les façons la preuve de la vacance de pouvoir au sommet de l’État. Le voleur du vote des Camerounais a abandonné le butin aux petits receleurs.

Et s’il est si indifférent à la situation de ses concitoyens tous comme ses créatures, c’est simplement parce que le Covid-19 n’est pas une menace directe à son pouvoir; il aurait déjà fait sortir des chars et des fusils d’assaut pour déclarer la guerre au virus. Le peuple camerounais doit prendre son destin en main aujourd’hui !»

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