Déclaration du MPDR sur la visite du Chef de l’Etat Camerounais en France
CAMEROUN :: POLITIQUE

Déclaration du MPDR sur la visite du Chef de l’Etat Camerounais en France :: CAMEROON

Une fois de plus, une visite du Chef de l’Etat camerounais à l’étranger, a donné lieu à des mouvements d’humeur largement médiatisés dans les réseaux sociaux. Cette médiatisation s’accompagne hélas, de prises de positions et de commentaires tendancieux, qui bien que n’engageant que leurs auteurs, appellent néanmoins des observations importantes.

D’abord, sur la visite du Chef de l’Etat à l’étranger, en tout cas partout dans le monde, cela ne saurait constituer un événement extraordinaire, tant que Paul Biya est, reste et demeure, celui qui incarne, porte, préserve et symbolise aux yeux de la communauté des nations, et selon les normes, usages et acceptions du Droit international, la souveraineté du pays.

Ensuite, s’agissant des mouvements d’humeur, venant des ressortissants camerounais résidents à l’étranger, ici également, rien de nouveau ni d’exceptionnel, puisque, à titre d’exemple, la dernière visite du président Américain Trump Donald en Europe, avait donné lieu, à des manifestations monstres minutieusement organisées et conduites, face auxquelles les forces de sécurité n’avaient pu rien faire. Il y a, où que l’on se trouve sur la planète et quel que soit la nature du régime et du système de gouvernance, un droit, une propension et une tradition presque universellement consacrés, d’interpellation des hauts dignitaires par ce procédé, sur des questions cruciales, locales et internationales.

Enfin, sur le cas particulier du Cameroun, il importe de prendre en considération, à la fois le climat politique, les tensions et les crises persistantes, de même que la fracture de plus en plus perceptible, entre le pouvoir et une certaine frange de la diaspora.

Face à cette situation, le Mouvement Populaire pour la Dialogue et la Réconciliation, MPDR – PMDR, affirme avec responsabilité, sérénité, clairvoyance et courage,

1 – Que le droit des Camerounaises et des Camerounais à s’exprimer, à exposer leurs humeurs et à se faire entendre par leurs dirigeants, où qu’ils se trouvent, est un droit inaliénable inscrit dans la constitution de leur pays, et consacré par les instruments internationaux de toute nature.

2 – Que le droit de s’exprimer et de faire connaître ses humeurs et opinions, ne saurait se traduire, par des actes de vandalisme, de provocations, d’injures, d’humiliations, de vexations, de souillure des emblèmes nationaux et de dérives incontrôlables, de nature à constituer une indignité par rapport à l’image de tout un peuple.

3 – Que les manifestations et les mouvements d’humeur, diligentés et entretenus par certains compatriotes en territoire étranger ou au Cameroun même, ne saurait donner lieu à des interprétations malsaines, insidieuses et inflammatoires tendant à indexer une frange de la communauté nationale, et conséquemment à créer une dangereuse division propice à la haine.

4 – Que les auteurs, initiateurs réels ou parallèles des manifestations et mouvements d’humeurs, sont seuls responsables de leurs entreprises, et en assument pleinement et solitairement la responsabilité, en dehors de toute généralisation, de toute globalisation et de toute extension ou expansion.

5 – Que des individus, perdus dans leurs entreprises de haine, drogués par le discours de sectarisme, de folie et de provocation, ne sauraient user et abuser des réseaux sociaux, pour véhiculer des messages de haine appelant des compatriotes à se lancer dans la guerre civile, au motif qu’ils sont plus défenseurs et plus protecteurs du Chef de l’Etat que les autres.

6 – Que tous les Camerounaises et tous les Camerounais, ont un égal attachement à leur pays et à ses emblèmes, à leur Chef de l’Etat, à celui qui est, reste et demeure le Chef de l’Etat, jusqu’à preuve du contraire. Ils sont par conséquent, tous également soucieux de la préservation de la dignité, de l’honneur et la sécurité du Président de la République, Chef et gardien des institutions.

En tout état de cause, le MPDR – PMDR, rappelle avec force et éloquence, sa position régulièrement énoncée, laquelle réaffirme qu’à 87 ans, Paul Biya, le président de la République du Cameroun, qui n’a pas accédé à la magistrature suprême par un coup de force, ni par un complot quelconque, ni par le crime, ni par des calculs sinueux, ne peut aujourd’hui aspirer qu’au repos et au départ dans la tranquillité. C’est la juste rétribution de son grand âge et de sa longévité au pouvoir. C’est par ailleurs un destin d’exception, que ses propres héritiers potentiels, ainsi que l’ensemble de ses compatriotes, devraient accepter, respecter comme un don divin et tenir sagement compte. La postérité se chargera de porter un jugement définitif sur son œuvre, sa gouvernance, ses fautes, ses échecs, ses réussites, ses vrais manquements et ses vraies réalisations.

Le MPDR – PMDR, lance un appel au calme, à la vigilance, à la responsabilité et à la fraternité, à toutes les citoyennes et à tous les citoyens, afin qu’ils fassent attention de ne pas tomber le grossier piège de la guerre civile, dont notre pays n’a nullement besoin. La transition politique et une alternance au sommet, sont inéluctables au Cameroun, mais cela ne saurait suivre le processus de haine, de précipitations et de troubles, voulus par quelques marginaux et apôtres de la vindicte populaire. Tout pouvoir procède de la volonté divine, et les Africains sont mieux placés, pour apprécier cette vérité élémentaire avec laquelle, ils sont nourris et entretenus par leurs coutumes et traditions sacrées, dont les patriarches constituent du reste les gardiens incontestables./.

Yaoundé, le 12 Novembre 2019

Le Président du Mouvement

SHANDA TONME

Médiateur Universel

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo