Centre urbain de Yaoundé : Les motos-taxis de nouveau interdits
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Suite à une réunion présidée le 7 novembre dernier par le gouverneur de la région du Centre, Naséri Paul Béa, la mesure doit prendre effet dès ce mardi 12 novembre.

Sous le soleil particulièrement brûlant de dimanche, Jackson est adossé sur le guidon de sa moto. Le conducteur de moto-taxi est stationné devant une poissonnerie du marché de Mvog-Atangana Mballa. Il attend une cliente. « Je sors de Mvan qui est ma base. J’ai l’habitude de prendre les clientes là-bas pour les accompagner ici. Elles finissent de faire leurs achats et je les raccompagne », indique-t-il. Pour faire ce trajet, Jackson doit prendre un axe principal de la ville de Yaoundé. Hier, un panneau d’interdiction de la circulation pour les motos-taxis venait fraîchement d’être implanté à 300 mètres du marché, sur le tronçon menant au lieu-dit « Coron » à Mvog-Mbi. En effet, les autorités administratives passent à la vitesse supérieure dès demain.

Le 7 novembre dernier, le gouverneur de la région du Centre a présidé une réunion dans la salle des actes de la Communauté urbaine de Yaoundé. Cette concertation relative à la régulation du secteur des motos-taxis a réuni les représentants des organisations syndicales et associations de motos-taxis, les autorités administratives et municipales, ainsi que les forces de maintien de l’ordre. Le portail des camerounais de Belgique. Au cours de la réunion, les participants ont relevé l’invasion du centre urbain par les conducteurs des engins à deux roues, la difficile identification de ces acteurs, ainsi que le non-respect de la réglementation en vigueur.

Des mesures encadrant cette circulation sont contenues dans un arrêté conjointement signé par le préfet du Mfoundi et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, le 12 janvier 2012. Jusqu’à ce jour, dans la pratique, les conducteurs peinaient à les respecter. Egalement conducteur de moto-taxi, Dieunedort K. est informé de la mesure. Il sillonne la zone Melen-Obili, mais se retrouve pourtant à Mvog-Atangana Mballa.

« On travaille beaucoup en fonction des demandes des clients. Dès demain, je vais devoir revoir cela », dit-il. Pour faire respecter cette mesure vieille de sept ans, les organisations syndicales de motos-taxis mobilisent également leurs membres. A en croire Ferdinand Fongang, président du Groupement des associations et syndicats des motos-taxis du Cameroun, la sensibilisation est faite depuis longtemps .

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