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© camer.be : Franck BAFELI
- 31 Oct 2019 08:54:00
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CAMEROUN :: Gestion de terminaux à conteneurs : De quel poids pèse le groupe Bolloré ? :: CAMEROON
La question est au centre de l’actualité. A la suite de la suspension des travaux de finalisation des termes du contrat de concession du terminal à conteneurs au port de Douala. Nous sommes allés sur le terrain, pour éclairer la lanterne.
Dans une note du secrétaire de la présidence de la République adressée au directeur général du Port Autonome de Douala, Ferdinand Ngoh Ngoh écrit « Bien vouloir suspendre les travaux de finalisation des termes du contrat de concession avec la Société Terminal Investment Limited ». « En attendant les conclusions définitives de l’affaire Société APM Terminal BV et Bolloré SA contre port autonome de Douala pendante au tribunal administratif du littoral à Douala »est la raison évoquée. Une affaire qui portait sur la suspension du processus d’attribution de la gestion du terminal à conteneurs.
Il ya eu une levée de boucliers au sein de l’opinion. Jean Yves le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères est en visite de travail au Cameroun. Une curieuse coïncidence. Le ministre Français est-il venu défendre les intérêts de son pays ? Finalement et au-delà, quel est le « know how » et les états de services du groupe Bolloré qui sollicite le terminal à conteneurs de Douala pour la 16ème année consécutive ? À son actif, le groupe Bolloré compte 21 terminaux à conteneurs dans le monde, 17 terminaux à conteneurs en Afrique.
Ainsi, dans les pays d’expression anglaise en Afrique par exemple, le Groupe Bolloré opère au Ghana (Capacité annuelle: 2.000.000 Equivalents Vingt Pieds, soit 5 fois plus que DIT), au Nigéria (Capacité annuelle: 650 000 EVP) en Sierra Leone (Capacité annuelle: 380 000 EVP), au Liberia (Capacité annuelle : 125 000 EVP) etc. À titre indicatif DIT opère une moyenne annuelle de 380 000 EVP.
Bien plus, selon une étude du Cabinet Ernest & Young (EY) en 2018, par son activité, Douala International Terminal (DIT) génère 3 460 emplois directs, indirects et induits. Sur la base d’un ménage moyen composé de 5,1 personnes* (sans compter le secteur informel, exclu du calcul), l’entreprise soutient donc financièrement jusqu’à 17 646 Camerounais, soit 0,07 % de la population nationale.
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