Absence aux rencontres du processus électoral : Le Mrc accuse le Pnud et Elecam
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Le fait n’est pas passé inaperçu. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a brillé par son absence aux dernières « rencontres bilatérales » avec les acteurs du processus électoral. A ce propos, le parti de Maurice Kamto tient pour coupables, Elections Cameroon (Elecam) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud).

« […] le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) a manifestement fait le choix d’approuver l’exclusion de fait de [notre] parti du jeu politique par le régime. C’est du moins la lecture qui peut logiquement être faite de la concertation réunissant une quarantaine de « partis politiques de l’opposition » qu’il a organisée, du 15 au 18 avril 2019, avec Elecam, sur la « cohésion sociale et un processus électoral pacifique ». L'info claire et nette. En effet, le Mrc n’a pas été invité à prendre part à cette rencontre, malgré sa représentativité sur l’échiquier politique », lit-on dans un document signé du 3e vice-président du parti, Emmanuel Simh. Ce dernier souligne que « la démarche des responsables du Pnud au Cameroun (au vu de cette absence enregistrée du Mrc à ces concertations, Ndlr) est questionnable ».

Elecam, qui a par ailleurs précisé à l’occasion de la clôture desdites « rencontres bilatérales » le 18 avril dernier, que toutes les formations politiques - y compris le Mrc - ont été invitées ; n’est pas épargné. Pour le Mrc, «[…] Elecam qui n’est qu’un des acteurs du système électoral et, de surcroît, s’est totalement discrédité comme organe électoral neutre, ne peut sérieusement espérer doter le pays d’un processus électoral crédible».

En rappelant que le Mrc exige depuis 2013 « la réforme consensuelle du système électoral » qui préconise « la réforme de Elecam, de diverses dispositions du code électoral, du Conseil constitutionnel et de quelques dispositions de la Constitution », Emmanuel Simh indique qu’il faut un autre cadre politique et quelques préalables pour entreprendre une réflexion authentique et porteuse de transparence et de paix au Cameroun. Il faudrait donc, suggère-t-il, associer à la réflexion, outre tous les acteurs politiques nationaux, « les parties prenantes au processus électoral, les principales institutions partenaires du Cameroun notamment, L’Union africaine et l’Union européenne ».

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