L’OMS au Cameroun : la Fondation Chantal Biya au peigne fin
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L’oms Au Cameroun : La Fondation Chantal Biya Au Peigne Fin :: Cameroon

La région Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé, a passé la FCB-centre mère et enfant au crible, le 22 février 2019.

Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique a conduit la randonnée à la fondation. Dr Rebecca Moeti Matshidiso, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, n’a pas fait la fine-bouche, quand il s’est agit de donner son impression après la visite guidée à la FCB. A en croire ses déclarations, l’impression en termes de note et de perspectives, a été bonne dans l’ensemble et « augure des lendemains plus radieux. Je suis émue de voir le déploiement du leadership de Madame Chantal Biya. Les équipes de professionnels de santé et de nombreux partenaires y compris le Gouvernement, travaillent pour la faveur des groupes les plus pauvres du pays, c'est-à-dire les enfants, les femmes », dixit Dr Rebecca Moeti M. Elle a été d’autant plus émerveillée de savoir que la Fondation a choisi sa cible d’intervention, « la santé, l‘éducation et le social des couches vulnérables. Le résultat est remarquable ». L’hôte du Cameroun qui a entamé le 3e jour de sa visite, déclare s’inspirer du partenariat Fondation- ministère de la santé publique visant à aider et à soigner d’autres enfants de la Sous-région (centrafricains et tchadiens). « Je me réjouis de cela. C’est un travail formidable qui nous inspire tous ». En termes de coopération, Dr Moeti se félicite de la plate-forme tripartite Fondation –Gouvernement-OMS établie pour renforcer l’offre de prise en charge sanitaire. « Nous avons des kits de l’Oms utilisés ici pour rendre service aux malades. Le partenariat est suivi de près, il va se développer et nous allons y veiller », a-t-elle conclut.

Les indicateurs

Service après service, Dr Rebecca Moeti Matshidiso a vu et a entendu. Elle ne s’est pas lassée. La visite guidée par le Professeur Chelo David, directeur technique et médical de l’institution, a permis d’apprécier l’offre des services et le plateau technique. Le cœur à l’ouvrage, il a arpenté les couloirs et les marches des bâtisses en ressassant les prouesses de la Fondation. Pour l‘illustrer, le service de néonatalogie B a présenté madame Nzenou Dusile visiblement en bonne santé, qui allaitait sa fille et son garçon. L’autre fille issue de l’accouchement triplé, est déjà passée sur les seins de sa mère et se repose. « Je ne sais pas quand est ce que je vais sortir. Le traitement continu», a-t-elle renseigné. La mère des Chimi (nom du père) rapporte qu’elle est bien suivie. Dans la partie A de néonatalogie, des enfants prématurés pesant moins d’un kilo, dans leurs berceaux couverts de vitre, respirent. « D’ailleurs ils seront des hommes et des femmes comme vous et moi. Venez voir madame la directrice, c’est très beau », a lancé la responsable du service, celle que l’on appelle la « mère des bébés ». Là, Dr Moeti n’a pas dissimulé sa joie et a poussé un sourire en caressant les nourrissons.

Rendu à cette période, l’hôpital crée en 1999, enregistre 10213 consultations, 6944 cas d’hospitalisations et 178 décès. Des bons points, mais qui ne sont que la face cachée de l‘iceberg. Les difficultés y sont légions. Il y a « un flux important des malades indigents, l’arrivée tardive des enfants malades, l’insécurité du personnel due à l’impatience et l’agressivité des parents, l’insuffisance du personnel médical et paramédical, le plateau technique insuffisant ».

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