L’étrange silence des « grands analystes » Camerounais sur la persistance de la tyrannie au Cameroun
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L’étrange silence des « grands analystes » Camerounais sur la persistance de la tyrannie au Cameroun :: CAMEROON

LCCLC- « Quand c’est pour parler du pays des autres vous êtes très forts!!! Les voici en train d’analyser et de bavarder sur les résultats des élections au Congo Kinshasa.

Les élections se sont déroulées dans votre pays et vous n’avez pas jugé digne de les couvrir. Vous avez préféré raser les murs.

Alain Foka, Denise Epoté, Marie-Roger Biloa, Amobé Mevegué, Louis Magloire Keumayou, lorsqu’on organise les élections dans d’autres pays africains que le vôtre , on vous voit au four et au moulin. Vous organisez même des émissions spéciales pour parler des élections dans ces pays là. Mais lorsqu’il s’agit de votre propre pays d’origine , le Cameroun on ne vous voit jamais. A peine, les résultats des élections au Congo ébruités que vous avez déjà assailli les plateaux de Télé. Lorsqu’il s’agissait de votre pays le Cameroun, on ne vous a vu nul part. »

Ce type de chambre d’écho et de fossé partisan démontre le pouvoir de l’allégeance et des croyances qui l’emportent sur les faits. En effet, ces meneurs de claque partisane qui démontrent une prédisposition à croire que votre pays est perdu pour la démocratie. En tant qu’élite de « La Mangeoire » qui fait continuellement l’allégeance au tyran de Yaoundé, vous faites preuve de la même corruption que votre propre statut d’experts des médias et d‘analystes politiques est plus important que la lutte de la démocratie.

En refusant de mettre en place, consciemment ou inconsciemment, un processus démocratique légitime dans votre pays, vous êtes devenu de facto un complice consentant de l’idée politique selon laquelle la fin justifie les moyens qui est aussi le mantra des dictateurs comme Paul Biya. Ainsi, les régimes politiques qui sacrifient les moyens de la démocratie au profit du pouvoir personnel, permettant à la dictature de Biya de s’épanouir en refusant de «briser les règles». Aussi, l’accent est mis sur l’organisation sociale, les normes et le genre de personnes que ce genre d’organisations attire. Les dictatures sont des organisations très strictes qui ne privilégient ni les personnes indépendantes qui prennent des risques ni ne tolèrent les ambiguïtés, mais des « créatures » robotiques donc prévisibles inspirées des tyrans.

Pourtant ces journalistes camerounais savent exactement ce qui se passe. Ils n’ont tout simplement pas le courage de « briser les règles » sans détruire leur propre carrière. Ils savent aussi qu’ils peuvent simplement attendre que la nature et la biologie suivent leur cours sur le régime de Yaoundé, sans avoir à salir leurs costumes à 4 000 dollars.

La chose la plus effrayante et la plus honteuse à propos de ces comportements est de constater que ces personnes de valeur auront préférer s’accrocher à leur statut social et à assurer leur retraite confortable en tant que lobbyistes. Ils ne se sont pas révélés assez intelligents pour voir que leur stupidité ne les blessera peut-être pas matériellement, pas plus que leurs familles, mais aura contribué à maintenir un cauchemar qui tire tout un pays vers le néant.

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