Le volte-face des responsables de la Mida
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Patrick Pen, Coordonnateur de la Mida estime que Paul Biya est le seul candidat au parfum de cette affaire et détient les clés pour mettre au clair ce dossier. D’autres candidats n’auraient pas une bonne connaissance de l’affaire. Patrick Pen présente le dossier qui est en instruction, mais en l’état actuel « il faut savoir qu'aucune action ni de remboursement ni de paiement ou autre aux fins d'indemnisation ne pourra être enclenchée ».

Sachant qu’il « peut également prendre tout son temps » en cas de « non-lieu » alors que rien « n'indique jusqu'à présent qu'un nouvel homme fort pourra prendre sur lui de régler au plus tôt cette situation», Paul Biya est donc « le seul qui a pris sur lui de manière officielle à travers les médias de gérer les souscripteurs, vous connaissez de qui il s'agit. » l’administrateur de la Mida invite ainsi toutes les personnes ayant souscrit à ce projet de rechercher « tous les extraits de journaux qui font état de cet engagement », de les retranscrire sur « des banderoles ».

Il est également demandé de faire « des motions de soutien pour le candidat Biya». Les midaïstes, à en croire le responsable, doivent aussi arborer les t-shirts de « J2pist » et se rendre dans les meetings qu’ils auraient identifié tout en « respectant les notions de civisme et de patriotisme acquis aux Mida pour « faire entendre » leur voix.

Cette attitude permettra peut-être à cette affaire de trouver une « issue peu après les élections, car aucun autre candidat n'a énoncé de manière particulière jusqu'ici le dossier Mida. »

Cependant Patrick Pen dit avoir été « amèrement déçu par le régime en place, qui a brisé un travail minutieusement mis en place, qu'il aurait mieux encadré que de tout détruire méchamment tel un diable en furie, ruinant les rêves et les espoirs de beaucoup sous de fallacieux prétextes ».

En dépit de toutes ces frustrations, le cadre de la Mida n’aurait jamais pardonné au régime. « Non, je ne lui aurais pas accordé ma voix » martèle t-il ; il espère que « c'est le mandat de la dernière chance » d’où ce soutien de circonstance afin que les gouvernants tentent de se rattraper.

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