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© Camer.be : Propos Recueillis Par Le Prince SONOR N.
- 28 Jan 2017 14:39:05
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Cameroun,PRINCE NJOYA SEIDOU : « J’évite la cacophonie politicienne à la camerounaise » :: CAMEROON
Etablit en Californie aux Etats-Unis d’Amérique où il mène paisiblement sa vie depuis belle lurette, le prince Njoya Seidou a une oreille attentive à l’actualité de son pays. Le prince bamoun, Opérateur Economique en Californie, dans sa sortie, condamne avec la dernière énergie la politique politicienne de certains de ses compatriotes qui en font leurs fonds de commerce.
Prince NJOYA, vous avez billé ces derniers par un silence inquiétant, alors qu’on sait de vous quelqu’un de souvent très disponible. Qu’est ce explique ce silence ?
Je vous remercie pour votre interview. J’ai été très occupé par mes affaires qui m’obligeaient une attention assez particulière. De plus, après plusieurs sorties médiatiques dans le passé, dans un élan de fairplay, il était tout à fait indiqué que je me donne un temps d’observation afin d’apprécier l’évolution socio-économique du Cameroun et particulièrement de notre cher département le Noun dont je suis originaire. Compte tenu du fait que l’horloge ne sera jamais pas remise en marche dans le Noun depuis lors, en tant que Prince BAMOUN, il est tout à fait normal que je sors de mon silence, d’où l’interview que je vous accorde.
Envisagez-vous retourner au pays tel que l’indique certaines sources ?
Oui je peux vous confirmer mon retour imminent auprès des miens et plus particulièrement auprès de mon Roi, mais la date de mon retour n’est pas encore fixée. Je peux tout de même vous dire avec certitude s’il prête à Allah que ça sera dans moins de 6 mois, car je tiens à être présent à l’inauguration du musée royale.
Avez-vous un projet politique au Cameroun ? Si oui, sous quelle bannière politique allez-vous le concrétiser : le RDPC, le SDF ou l’UDC le parti de votre cousin Dr ADAMOU NDAM NJOYA ?
Je confirme à nouveau que je ne militerai pour aucun parti. Ceci dit, je suis apolitique car je ne veux pas me retrouver dans une cacophonie politicienne à la Camerounaise où beaucoup font de la politique leurs fonds de commerce, toutefois je continuerais à dénoncer la division qui règne au Cameroun, plus particulièrement dans le département du NOUN. J’invite donc comme par le passé mes frères et sœurs de divers partis politiques de s’unir pour lutter contre ces fléaux : la mendicité et la précarité. Mon objectif est que nous bâtissions ensemble notre département. Je soutiens donc ceux qui posent des actes concrets, dénonce le mariage précoce et la polygamie outrée au Cameroun et en particulier dans le département du NOUN.
Quelle est votre position par rapport à la guerre froide qui existe entre le sultan Roi des BAMOUN et votre cousin le Dr ADAMOU NDAM NJOYA ?
C’est une question difficile mais je me permettrais malgré tout de vous faire part de mes impressions. Le Sultan IBRAHIM MBOUOMBOUO NJOYA est mon grand frère, mon Roi, et il est l’héritier de mon Père (le feu sa majesté NJIMOLUH SEIDOU) qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. J’en profite ici pour dire que c’est grâce aux bénédictions de mon Père que j’ai acquis toutes les propriétés que je possède aujourd’hui, raison pour laquelle sa disparition a laissé un grand vide dans ma vie, c’était un Père très aimable et un Roi adorable. Et le Dr ADAMOU NDAM NJOYA est mon Cousin qui m’a vu naître ainsi que mon Frère le Sultan Roi de BAMOUN. Je ne suis que leur petit frère de très loin. Vis-à-vis de cette situation, je suis entre l’enclume et le marteau, mais s’ils font appel à moi, je suis disposé à apporter ma très modeste contribution dans la résolution de leurs différends une fois arrivé au Cameroun. Donc je me refuse de porter tout jugement sur l’un ou sur l’autre, ni sur leurs différends car je ne connais pas la nature de leur division. Tout ce que je puis dire c’est qu’à mon Oncle le Feu Sénateur NJOYA AROUNA (le Père de Dr NDAM NJOYA) que mon Feu Père avait remis la responsabilité à une certaine époque de parfaire l’éducation de mon Frère le Prince MBOUOMBOUO NJOYA. Donc les deux à un moment donné ont vécu ensemble ceci bien avant ma naissance. Si ma mémoire ne me trompe pas selon les dires de mon Feu Cousin Mr. JEAN FOCHIVE au début des Années 80, qui trouvait inadmissible déjà à cette époque que les deux cousins n’avaient de respect ni pour l’un ou pour l’autre, et les deux cousins le faisaient savoir ouvertement à des proches. Le Roi à cette époque considérant les Princes MBOUOMBOUO NJOYA et NDAM NJOYA comme les enfants d’une même mère, demanda au Fils de Prince Mr FOCHIVE d’apporter une harmonie entre les deux Princes. Voyez-vous, Mr. FOCHIVE était lui aussi entre le marteau et l’enclume. Traditionnellement parlant pour lui 1er degré, il avait affaire à son cousin Prince MBOUOMBOUO, Fils du Roi, le Roi pour qui il avait un amour inestimable et une servitude absolue. De l’autre côté son cousin le Prince NDAM NJOYA, Fils de Prince NJOYA AROUNA pour qui il avait une très grande considération, un homme qui le traita comme son fils et qui lui avait fait promettre avant sa mort de veiller sur le bien-être de son fils le Prince NDAM NJOYA. Au 2e Degré, tenu au courant par le Roi, AHIDJO donna un ordre à Mr JEAN FOCHIVE de s’en occuper pour ramener les cousins à la raison car lui aussi avait à faire d’un coté au Fils du Roi des Bamouns qui lui apporta son soutien et joua un rôle très important dans le soutien qu’il reçut des Chefs et Rois Bamilékés dans l’Ouest et le Nord-Ouest. De l’autre cote le Fils de son Ami et celui qui fut un de ses mentors, son Parrain local jusqu’à la magistrature suprême. Au 3e Degré, les deux cousins étant Ministres et ex-Ministre de la République. Pour Mr FOCHIVE qui était un Grand commit de l’Etat, les deux cousins étaient également des hauts représentants de la République. Donc si cette situation était si pénible pour Mr. JEAN FOCHIVE, qui suis-je pour la résoudre. J’ajouterai que leur différend se sera probablement accru avec le multipartisme, mais celui-ci n’en est pas la raison fondamentale. Je reste cependant dans l’espoir qu’Allah me permettra de vivre une réconciliation entre les deux.
Vous avez offert une tribune qui vous avait engendré plus de problèmes qu’avant. Selon vos déclarations dans l’une de vos lettres ouvertes, vous dénonciez un acharnement de certaines élites du Noun contre vous et particulièrement des Membres de votre Famille. Selon nos informations, certaines personnes n’auraient pas apprécié cet acte. Pourquoi le prince a posé cet acte pour le pays BAMOUN ?
Je suis fier de l’acte que j’ai posé et je ne regrette en rien mon action. Prince BAMOUN de mon état, je vous confie que si c’était à refaire je le ferai sans remord. Je n’attends rien en contrepartie car je suis à l’abri du besoin. La reconnaissance que j’ai reçue du Sénateur Sultan Roi de BAMOUN me satisfait. J’ajouterai que cet œuvre s’est fait avec une contribution active de l’épouse du Roi, la Reine RAMATOU qui en partie avait donné à manger sans contrepartie aux ouvriers durant toute la période de la construction de ladite tribune. Cela me va droit au cœur et je ne saurais comment exprimer ma gratitude pour son action. Je tiens aussi à préciser que le Sultan ne m’a jamais demandé de poser un acte quelconque pour le Palais et c’est à la suite d’une idée de ma grande sœur la Princesse NJI DAMA que j’avais décidé de sa réalisation. Et ceux qui de près ou de loin qui n’ont pas apprécié mon action, je dirais que je ne gère pas les détails...
Il y a quelques années à FOUMBAN, les partisans du Maire votre cousin ADAMOU NDAM NJOYA ont envahi le palais et ont failli détruire une partie de la demeure du Sultan Roi des BAMOUNS. Vous n’avez réagi suite à cette situation. Qu’en dites-vous aujourd’hui ?
Il y a eu beaucoup d’informations contradictoires que j’ai reçues. Une fois sur place je vous tiendrai informé, cependant je condamne fermement toute violence d’où qu’elle vienne surtout contre le Palais Royal Bamoun.
Un litige entre vous et NCHOUTPOUEN IBRAHIM a conduit le Sultan Roi des BAMOUNS à vous désavouer. Quel différend avez-vous avec le Roi pour qu’il prenne la défense de NCHOUTPOUEN IBRAHIM ?
J’ai reçu une lettre confidentielle adressée à un Magistrat. Une lettre supposée venant du Roi demandant au Magistrat de juger mon différent en faveur de Mr NCHOUTPOUEN IBRAHIM. J’ai par la suite demandé à mon <> le Roi de m’expliquer ce que j’ai commis comme crime pour avoir été aussi désavoué par l’héritier à mon Père, qu’aurais-je fais comme crime contre la famille ? Je me réserve le droit de la rendre publique pour laver mon Nom devant la grande Famille du Noun.
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