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© Camer.be : Alain Ndanga
- 21 Jun 2025 11:50:23
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Sécurité sanitaire : le Cameroun ne dispose pas de centre de production conventionnelle de vaccin :: CAMEROON
Les résultats d’une enquête sur le sujet ont été présentés hier 20 juin à Yaoundé au cours d’une conférence de presse organisée par l’association Positive generation en collaboration avec l’association Ade.
L’avènement de la Covid 19 a bouleversé le monde en imposant des externalités négatives aussi bien dans les domaines de la santé, de l’économie et même de la diplomatie. Face à la menace au Cameroun, le segment de sécurité sanitaire conventionnelle a montré ses limites. Le covidgate étant les conséquences de ce que le pays ne pouvait pas produire les vaccins modernes (buvable ou injectable). Le vaccin et d’autres ressources de riposte ont été importés de l’étranger. Un rapport dressé par la Chambre des comptes de la Cour suprême fait état des détournements des fonctionnaires ayant été responsabilisés dans cette ligne. Le pays s’est tout de même sauvé d’affaires, (on dirait), grâce à la médecine traditionnelle, donc par le vaccin non conventionnel.
Siège de Positive generation (Pg), hier 20 juin. Aux encablures de midi, deux responsables chargées de présenter les résultats de l’étude sur la sécurité sanitaire au Cameroun constituent le panel. Jodelle Kayo et Nde Laura Ngwe, respectivement des associations PG et ADE affrontent les objectifs des caméras et le regard des journalistes ayant trouvé le sujet digne d’intérêt.
La fiche de redevabilité de la sécurité sanitaire au Cameroun est projetée sur le mur et expliquée par Jodelle Kayo. Le document en question évalue l'état de préparation et la réponse du Cameroun en termes de financement de la santé, la coordination, la résistance aux antimicrobiens (RAM) et la prévention et le contrôle des infections (CIP).
Ce document cadre réalisé par un cabinet consultant après un appel à candidature, présente des données obtenues des diverses sources du ministère de la Santé publique (minsanté), dans la cadre de la loi de finance pour l'exercice 2023 et le rapport annuel de performance du minsanté de la même année.
Il ressort des points forts sur des opérations d'urgence fonctionnelles en matière de santé publique ; mais aussi des lacunes importantes en ce qui concerne la capacité de production locale de vaccins, l'engagement des organisations de la société civile et le décaissement du budget dans les délais impartis.
Le cadre utilise 31 indicateurs prédéfinis alignés sur les repères mondiaux en matière de sécurité sanitaire ; et quatre niveaux d’appréciations d’après les lignes prévues dans la loi de finance : en vert pour les objectifs atteints ; en vert clair pour les réalisations démontrées ; en jaune pour les réalisations progressives ; et en rouge quand aucune réalisation n’est enregistrée.
Entre autres, le budget total approuvé pour le secteur de la santé, celui alloué à la prévention, à la préparation, à la réaction et au rétablissement (PPRR) (urgences de santé publique) ou à la résistance antimicrobienne (RAM) et à la prévention et au contrôle des infections (IPC), en passant par celui de la recherche et au développement liés aux urgences de santé publique, ont été débloqués. Le rapport note aussi dans cette ligne, les proportions du budget total pour la prévention, la préparation, la réaction et le rétablissement (PPRR), pour la résistance antimicrobienne (RAM), pour la prévention et le contrôle des infections (IPC) et pour la recherche et développement pour les urgences de santé publique.
Par contre, le pays ne remplissait pas les conditions requises pour la contribution du fonds pandémique à la sécurité sanitaire et aux interventions en cas d'épidémie. Au travers des manquements graves en termes de sécurité sanitaire, le rapport a formulé des recommandations à plusieurs ordres. Les plus saillantes étant de mettre en place un groupe de travail de haut niveau pour améliorer la cohérence des politiques et le leadership intersectoriel afin d'améliorer la coordination et la gouvernance avec le secteur de la sécurité sanitaire au Cameroun ; de même qu’il propose de renforcer les mécanismes de responsabilisation afin de suivre les progrès réalisés dans tous les domaines. D’autres recommandations sont faites à l’endroit des organisations de la société civile intervenant dans la sécurité sanitaire.
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