ABUS : Un leader syndical aux arrêts
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Thomas Messanga du bureau national du Syndicat national des instituteurs contractuels et maitres des parents a été apostrophé, hier 29 novembre par deux agents de police du commissariat de sécurité publique de Sa’a, dans le département de la Lekié, pour absence de mandat syndicale.

C’est ce jour, 30 novembre 2016 que des milliers d’instituteurs contractuels sur la demande du bureau national du Snicomp devaient converger vers le Minfopra , pour protester contre ce qu’ils qualifient d’ « injustice ». Hier déjà, Thomas Messanga du bureau syndical s’est rendu à Sa’a, à l’effet de sensibiliser toutes les écoles du département de la Lékié. Au terme de cette sensibilisation, celui-ci, apprend Le Messager, reçoit un coup de fil d’une de ses collègues qui aimerait lui offrir une bière.

C’est  ainsi qu’en présence de celle-ci, il est interpellé par des policiers, puis conduit dans une cellule du commissariat de sécurité publique de Sa’a, où il est entendu pour absence de mandat syndical. Hier alors que nous allions sous presse, il y était encore détenu. Depuis plus de trois ans, des revendications visant l’amélioration des conditions de vie et de travail des formateurs de l’enseignement primaire ont été portées à l’attention du ministre de l’Education de base (Minedub), Youssouf Hadjidja Alim.

Notamment, la situation précaire des instituteurs contractuels qui réclament leur intégration systématique par vague dans les rangs des fonctionnaires, la suspension du concours d’intégration des instituteurs contractuels, la réhabilitation du leader et président du Snicomp, Thomas Messanga, dû à une « suspension abusive et injuste » de salaire depuis plus de 40 mois dans le département de la Lékié.

« Chaque fois, c’est la même réponse à savoir : nos services techniques travaillent dessus depuis des années », dénonce le leader du Snicomp. Lors d’une réunion tenue le 23 novembre 2016 au ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative, les membres du Snicomp sont restés sur leur faim.

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