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© Correspondance : Leon Tuam
- 14 Nov 2016 11:10:15
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Parlant des morts de la catastrophe ferroviaire d’Eséka au Cameroun :: CAMEROON
Quand est-ce que les Camerounais deviendront sérieux ? Pour l’éternité au pouvoir ou pour l’accession à celui-ci, le peuple camerounais dans son ensemble est descendu trop bas en trois décennies.
Même dans le malheur comme celui d’Eséka, les mensonges et déchirements continuent sur les plateaux des radios, des télévisions et sur les réseaux sociaux. Tout ceci au moment où de nombreuses familles éplorées et inconsolables en vain cherchent les dépouilles des leurs.
Au Cameroun et hors du pays, les Camerounais ne cessent de surprendre et de faire pitié. Au Cameroun, autour d’une fleur intellectuelle lumineuse qui fait et fera encore la fierté du pays et de l’Afrique entière se greffe une immense forêt d’êtres pervers et sevrés de tout scrupule et de honte.
Dans les situations mêmes les plus critiques, devenir sérieux pour eux est un péché mortel. Dans les situations les plus poignantes où le présent et le futur du pays sont vraiment en danger, c’est la légèreté qui prime.
Dans des circonstances où la retenue, l’agir-ensemble ou le se mettre-ensemble sont requis, ce sont des polémiques et le défaut d’action concrète commune qui prévalent, c’est la dispersion et un onemanshowisme nauséeux qui jaillissent et triomphent.
Les uns et les autres abordent et exploitent cette catastrophe diversement, soit pour le bien des victimes et leurs familles, soit pour régler des comptes, soit pour protéger un pouvoir qui a échoué sur tous les plans. Les Camerounais exigent la lumière sur les dépouilles des victimes et le nombre exact des morts.
Que ceux qui tentent de prendre la défense de ce pouvoir néocolonial fassent attention car, faire disparaître les corps de victimes est courant au Cameroun.
L’UNC-RDPC et la France le firent pendant la guerre contre l’UPC et ses sympathisants, ce pouvoir néocolonial l’a fait après le coup manqué du 06 avril 1984, l’a fait avec les neuf disparus de Bépenda, et l’a répété sous mes yeux en mai 1991 à l’université de Yaoundé, et l’on a déclaré zéro mort, etc. Il faut vraiment éviter d’acérer les courroux dans ce pays. Ce n’est pas bien.
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