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© Cameroon Tribune : Yvette MBASSI-BIKELE
- 05 Jul 2016 09:19:12
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CAMEROUN :: Une enseignante devant le procureur à Yaoundé :: CAMEROON
Elle a été citée en justice pour exploitation illégale des biens de son concubin décédé.
Laurentine M. A., 49 ans, a été présentée au procureur de la République près le tribunal de grande instance du Mfoundi à Yaoundé, mercredi 15 juin dernier. C’était sur une accusation d’abus de confiance aggravé, faux en écriture privée, rétention sans droits au préjudice des ayants-droits de feu Joseph Ndi, son amoureux décédé. Ces accusations sont portées par la famille du défunt dans leur plainte adressée au commandant de la brigade de recherche d’Emombo.
L’affaire remonte au 14 septembre 2015, jour du décès de Joseph N., fonctionnaire international à la retraite. De source policière, il entretenait de son vivant des rapports extraconjugaux avec Laurentine M., professeur des lycées de d’enseignement général. Le défunt, déstabilisé par le poids de la maladie, lui aurait donné procuration des mandats pour exploitation de ses comptes bancaires et la gestion de certains biens à l’instar des immeubles bâtis.
De source proche de la famille, les orphelins légitimes sont tous en occident, alors que leur mère, qui s’était séparé de leur père, séjourne au village depuis cette divergence avec son époux. Après les obsèques, Laurentine M. A. a continué à se servir de la procuration pour effectuer des retraits d’argent dont elle seule connaît le montant, sans aucun compte rendu à la famille. D’où la plainte déposée contre elle.
Pour se défendre, l’enseignante a déclaré avoir hérité du défunt la qualité d’exécuteur testamentaire de la succession Joseph Ndi. Elle aurait d’ailleurs présenté une photocopie du testament l’autorisant à exécuter les dernières volontés du défunt, en étroite collaboration avec le chef de famille désigné par les ayants-droit.
La famille indique que depuis le décès de Joseph Ndi, l’accusée ne s’est jamais rapprochée d’elle. Selon l’enquêteur en charge du dossier à la gendarmerie, l’enseignante a dit aussi avoir veillé à la préservation des intérêts de la succession conformément au vœu du défunt. Curieusement, à la fin des confrontations à la gendarmerie, elle aurait refusé de signer le procès verbal. D’où son transfert au parquet pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
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