Pourquoi le monde du football reste sceptique après le " baptême " ampoulé du stade de Limbé ? On peut tromper la Caf une fois, mais on ne peut pas tromper et les camerounais et le monde tout le temps.
La faveur accordée par Issa Hayatou à son pays ne doit pas être trahie par ce scandale des travaux inachevés, du rafistolage, de la comédie médiatique, des coups de mentons de ministres qui savaient bien que le pays de Mbappe Leppe, Roger Milla, Samuel Eto'o et Gaëlle Enganamouit, absents des radars dans la promotion de la Can, n'était pas à la hauteur des attentes des commissions techniques.

L'une des vertus de ce triste feuilleton, en plus de mettre à nu nos insuffisances et de sonner le tocsin de la lucidité, est que les camerounais seront encore plus humbles désormais. Ils n'insulteront plus jamais personne : espèce d'Equato. Fini, terminé !

Quand on organise deux coupes d'Afrique en moins de cinq ans, dont l'une à la dernière minute au détriment d'un Maroc désinvolte, on mérite le respect des voisins.

Cela dit, on se rend bien compte que ce que les detourneurs ont enterré dans leurs châteaux et comptes à l'étranger échoue aux portes des stades des Can de faveur. Nous ne méritons, comme pour nos dirigeants, que ce que nous avons semé.

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