Edith KAH WALLA dénonce une dictature et défend la candidature de Maurice Kamto
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Dans un contexte politique toujours plus tendu au Cameroun, Edith KAH WALLA, figure de proue de l'opposition et militante des droits humains, a une nouvelle fois pris la parole pour dénoncer l’arbitraire du régime en place. Sur le plateau de Balafon TV, ses mots ont été clairs et sans détour : « Nous vivons dans une dictature ». Cette déclaration n’est pas anodine. Elle met en lumière une situation que de nombreux observateurs internationaux jugent préoccupante.

Ce qui est reproché au système électoral camerounais, c’est avant tout l’usage systémique de la manipulation institutionnelle pour restreindre la participation politique. Selon KAH WALLA, l’exclusion du Professeur Maurice Kamto de la course électorale constitue une violation flagrante de ses droits fondamentaux en tant que citoyen. Elle accuse ELECAM l'organe en charge des élections de servir les intérêts du régime du président Paul Biya, en place depuis plus de 40 ans.

Le cas Kamto symbolise une injustice qui en dit long sur la dérive autoritaire du pouvoir. Et pourtant, KAH WALLA rappelle qu’elle-même a participé aux élections sans élus dans son parti, une démarche qui, selon elle, prouve que l’injustice actuelle n’est pas le fruit d’un caprice politique, mais d’un système verrouillé. Pour elle, boycotter les élections est un droit fondamental, reconnu partout ailleurs dans le monde, mais bafoué au Cameroun lorsque cela menace l’équilibre du pouvoir.

L’appel de KAH WALLA ne se limite pas à une dénonciation. Il s’agit aussi d’un signal fort lancé à la société civile et à la communauté internationale. Elle insiste sur le coût réel du boycott pour un pays comme le Cameroun : celui de l’absence de débat démocratique, de l’abstention volontaire face à un système considéré comme biaisé, et surtout du découragement des citoyens face à l’absence de changement possible par les urnes.

La mise en cause du RDPC, parti au pouvoir, est frontale. Il est accusé d’avoir instauré des règles de jeu qui évoluent selon ses intérêts, sans respect pour les normes républicaines. Ce fonctionnement renforce un climat de défiance entre les institutions et les citoyens.

Le combat politique au Cameroun ne se résume donc pas à des confrontations entre leaders. Il révèle une lutte pour la reconnaissance des droits civiques, de la liberté d’expression, et de l'égalité d’accès aux institutions. Le message d’Edith KAH WALLA résonne comme un appel à la vigilance, à la mobilisation et à la solidarité, dans un pays où la démocratie est encore à conquérir.

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