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© tonfack.over-blog.com : Vivien Tonfack
- 19 Nov 2015 13:23:44
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CAMEROUN :: Dschang : L’insécurité a-t-il fait fuir les étudiants ? :: CAMEROON
Des sources indiquent que comparativement à l’année précédente, cette ville a perdu plusieurs milliers de sa population estudiantine pour l’année académique 2015-2016.
Dans son allocution prononcée le 10 novembre dernier, à l’occasion de la rentrée solennelle de l’Université de Dschang, le recteur de cette institution a estimé le nombre d’étudiants à 27.596. Si pour certains, ce chiffre pourrait connaitre une légère évolution compte tenu des préinscriptions encore en cours dans les cycles Master et Doctorat, il apparait cependant qu’il a subi une dégringolade vertigineuse. En effet, lors du conseil d’administration qu’il présidait récemment, Sammy Beban Chumbow, révélait que l’université de Dschang comptait plus de 30 000 étudiants pour l’année académique 2014-2015.
Un paradoxe
Cette baisse flagrante du nombre d’étudiants peut apparaitre comme un véritable paradoxe pour plusieurs raisons. D’abord, grâce à la qualité de ses enseignements, ses multiples masters professionnels et sa présence saluée sur le web, entre autres, l’université de Dschang s’est cours de ces trois dernières années, bâtie une notoriété ayant des retentissements bien loin des frontières camerounaises. Ensuite, elle fait partie des universités camerounaises où les mouvements d’humeur des enseignants comme des étudiants sont rarissimes. En enfin l’amélioration des infrastructures par la construction d’un amphi 1000 opérationnel dès cette année. Pour beaucoup, ces différents éléments devaient donc logiquement constituer une raison d’attrait de flux d’étudiants.
Flambée de l’insécurité
Seulement, la ville de Dschang se présente de plus en plus comme l’une des villes les plus insécurisées au Cameroun. Au cours de ces trois dernières années, elle a été ébranlée par des abominables crimes dont certains ont été d’une cruauté horrible. Pire le phénomène de crimes rituels semble y avoir fait son lit. Malgré les traques lancées contre ces sans foi ni loi, le grand banditisme, lui aussi persiste. Parfois, les victimes ont été identifiées comme faisant partie de la population estudiantine.
Si malgré tous ses atouts, l’université de Dschang, principale institution d’enseignement supérieur, semble connaitre une baisse de son nombre d’étudiants, la raison serait inéluctablement à chercher dans cette flambée de l’insécurité. Car depuis trois ans, des mois se sont rarement écoulés sans que l’on ne dénombre au moins des cas de mort suspecte d’ailleurs relayés par La Nouvelle Expression. Il y a quelques mois, des lourds soupçons étaient orientés vers des hommes d’affaires interpellés, puis certains étaient relaxés sous caution quelques temps plus tard d’après certaines sources. La mise en liberté de ces derniers, est pour d’aucuns, l’autre motif irréfutable de la peur de vivre à Dschang. Et les parents d’étudiants ne voudraient pas jeter leurs enfants dans la gueule des loups.
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