Chants de joie samedi 17 octobre à la Fondation Cœur d’Afrique sise au quartier Emombo à Yaoundé. Sous la bannière de sa présidente, Priscille Moadougou, l’Association des femmes reporters sportives d’Afrique (Ufresa), branche du Cameroun, remet des kits scolaires aux enfants athlètes, ainsi qu’aux enfants des femmes athlètes locales. De tous les âges et de toutes les disciplines sportives, les bénéficiaires,  sont tout de joie. Surtout que plus d’un mois après la rentrée des classes  au Cameroun, les cérémonies de remise de matériels didactiques, sont entrées en hibernation.
 
Concilier  sport et éducation.

Rédacteur- en- chef adjoint au quotidien iconoclaste Mutations, Priscille Moadougou, présidente de l’Ufresa antenne locale, ouvre le ballet des tribuns. « L’antenne Cameroun de l’Ufresa a voulu marquer ce grand moment de la vie sociale et économique nationale en mettant aux côtés des enfants athlètes qui constituent le vivier de bien de fédérations ; mais aussi en soutenant l’athlète dont les exigences professionnelles ne sont pas toujours évidentes à concilier avec les contraintes sociales : la femme doit jouer à plein temps et en tout temps son rôle de maman », dira-t-elle.

l’Ufresa n’est pas une association féministe

Interrogée par un confrère si l’Ufresa est une Association féministe, Priscille Moadougou au détour d’un sourire, est péremptoire. « Non, non et non. L’Ufresa n’a rien contre les hommes. Toutefois, il nous a semblé plus utile de commencer nos œuvres par les femmes, étant entendu qu’elles sont lésées plus  que les hommes. Nous voulons aussi inciter les femmes au journalisme sportif », se défend la jeune dame. Thèse que ne dément pas Epoh Ebellè Ethel, judokate, étudiante en biochimie à l’université de Douala, venue recevoir son kit scolaire à Yaoundé : «  Je remercie l’Ufresa, je remercie le Groupe Bolloré, je remercie la Fondation Cœur d’Afrique », affirmera-t-elle à la presse après réception de son lot.