Le secrétaire général de l’instance devrait être porté à la présidence ce lundi.

C’est (presque) une évidence. Tombi à Roko devrait être élu président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), à l’issue de l’Assemblée générale qui aura lieu ce lundi 28 septembre 2015, à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. A moins que le scrutin connaisse une interruption séance tenante, et que l’Assemblée soit reportée. Le secrétaire général sortant de l’Instance faîtière du football camerounais est le grand favori de cette élection.

Comme lors de l’Assemblée élective manquée du 25 février – le processus électoral ayant été annulé peu avant - il sera face à Atah Robert, le Directeur technique national N°3, un adversaire qui ne devrait pas pouvoir faire le poids avec lui. La majorité, voire la quasi-totalité des électeurs appartiennent à l’équipe dirigeante sortante de la Fécafoot, et donc, font partie du camp Tombi à Roko. Le résultat de cette élection devrait être assez surprenant avec une victoire écrasante de l’ancien bras droit de Mohammed Iya, l’ex-président de l’Instance faîtière du football camerounais. Ce, avec ou sans la région du Nord dont des sources disent s’être retournée contre le Sg-candidat.

Le chien aboie, la caravane passe

Le président du Comité de normalisation a en effet affirmé au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Fécafootsamedi dernier à Yaoundé, que l’élection du prochain président de cette Instance aura bel et bien lieu ce jour, comme prévu. Tout cela, malgré la décision rendue la veille (vendredi, Ndlr.) par la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), qui annulerait l’élection du bureau exécutif de la ligue régionale de l’Est.

«Nous ne voulons pas commenter cette décision (de la CCA, Ndlr.). Nous transmettons cet héritage-là à la prochaine Direction qui saura ce qu’elle aura à faire», a indiqué Joseph Owona. A entendre le patron de la normalisation du football camerounais, l’élection est maintenue, car, dans sa décision, la Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNOSC ne fait pas mention de ladite Assemblée générale. «Le plus important c’est qu’elle (la CCA, Ndlr.) ne met pas en cause la tenue de l’Assemblée générale élective», constate-t-il.

Vers la fin de la normalisation (?)

Or, dans les listes des deux candidats en lice, on retrouve des délégués de la région de l’Est, frappée par la CCA qui a pourtant tout annulé. Tout, sauf visiblement le droit de participer au prochain scrutin fédéral, à en croire Joseph Owona. «Est-ce qu’elle (la CCA, Ndlr.) a annulé la participation de l’Est à l’Assemblée générale? Je crois que non! L’élection se fera avec la région de l’Est», insiste-t-il, sans d’autres commentaires. Cette élection mettra en tout cas un terme à la normalisation dont le mandat s’achève, ce mercredi 30 septembre 2015. Joseph Owona et ses collaborateurs auront alors passé 26 mois à la tête de la Fécafoot où ils avaient pour mission: la relecture et la réécriture des textes, la gestion des affaires courantes, et l’organisation de nouvelles élections.