Cameroun:La gendarmerie intensifie la  lutte contre l’insécurité routière
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Cameroun:La gendarmerie intensifie la lutte contre l’insécurité routière :: CAMEROON

Il est  10 heures au poste de gendarmerie de contrôle de supervision général de prévention routière de Nkozoa sur la voie Yaoundé- Bafia- Nnanga-Ebogo. En ce samedi, l’équipe du capitaine FOURTU DIVINE KOFFI officier de gendarmerie, sous chef de détachement alfa  Yaoundé _ Bafia est déjà sur le terrain. A cette heure il est déjà passé à l’immobilisation de certains véhicules non conformes, c’est le cas du bus de transport Charter Express de 70 places à destination de Nkongsamba qui est aux arrêts depuis près de dix  minutes pour  bordereau non conforme et personne à bord n’ayant pas de carte nationale d’identité.
Recherche des objets explosifs et répression des usagers indélicats.

Sur cet axe la procédure se fait  d’abord l’interpellation du véhicule  ensuite   le passage de la fouille systématique à l’aide d’un détecteur de métaux ou un miroir de  contrôle de détecteur  de la souche  jusqu’a son chassie. «  Le miroir de contrôle de détecteur   sert à détecter les objets explosifs ; les armes tout ce  qui est susceptible de fer exploser un véhicule » précisera  un officier.

Elle se termine par l’analyse des infractions commises. La formule est la même ; un véhicule est interpellé pour défaut  de ceinture de sécurité par exemple, une des infractions courantes  sur nos routes. Son dossier est transmis à l’officier en charge de déterminer le motif et de donner l’amende correspondante. 

Pour  L’adjudant chef Suzanne Mayeu, «  le défaut ou refus du port de ceinture de sécurité est une contravention de 3e classe qui désignent les infractions punies par une amende  forfaitaires de 3600F CFA  ». Ici on ne badine pas et toute tentative de « négociation » est vaine. Il faut surtout appliquer à la lettre la réglementation pour ramener les usagers à de bons sentiments et susciter la prise de conscience collective. « Etant donné que les deux passagers à bord n’avaient pas de ceinture cela  coutera 7200 F CFA3 ».  Un peu lus loin c’est une guimbarde faisant la ligne des villages riverains qui est interpellé cette fois le motif est différent « surcharge et défaut de carte nationale d’identité » des infractions et bien d’autres contre lesquelles la gendarmerie lutte au quotidien pour reculer les accidents de la circulation.

Personne n’est épargné.

Dans cette  lutte contre l’insécurité routière aucun véhicule n’est épargné  c’est le cas de cet abbé qui est interpellé pour permis de conduire non conforme. Que ce soient les membres du corps diplomatiques, ils sont soumis au même traitement dont la formule est sensibilisation-répression. Pour y parvenir, des radars sont postés à des endroits stratégiques tout au long de l’axe lourd. Impossible d’échapper aux radars de détecteurs de vitesse malgré les protestations des usagers indélicats  pris en flagrant  « j’ai vu le panneau de délimitation  et j’étais derrière un camion comment le radar a t il pu me repérer, la solution est de repartir vérifier, je fais cette route et je connais déjà la limite, sur que le radar était mal placé ». Malgré  le flash des radars on observe toujours des excès de vitesse et touts excès est frappé d’une amende de 250 000F CFA au cas du non payement on vous entend sur procès verbal. « en cas de violation du code de la route deux solutions s’imposent soit vous payer devant le poste des paiement des amendes, soit l’usager est entendu et mention est faite sur le procès verbal qui sera transmis au procureur de la République. A la gendarmerie, on reste intransigeant : sensibiliser et même réprimer  les usagers de la route enfin de faire reculer le nombre de morts sur les axes routiers.
 

© Camer.be : Julienne Josiane ONDOMBOE

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