Séjour présidentiel:Les premières infos de « l’escale allemande » de Paul Biya
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Le Chef de l’Etat du Cameroun est en Allemagne, en visite privée avec une délégation officielle amoindrie, des sources qui annoncent une durée de 2 semaines prétendent également que le choix du dernier carré resté jusqu’ici fidèle est symptomatique de la crise « muette » que traverse actuellement le Cameroun. 

A l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, le Chef de l’Etat Paul Biya aura tôt fait de dévoiler ses aspirations. Recevant l’Ambassadeur Klaus-Lugwig Keferstein en tête-à-tête, il dévoilera et sa destination et un agenda resté secret jusqu’à son officialisation par un communiqué du cabinet civil. 
D’après les premières informations qui filtrent au fur et à mesure, le Président de la république du Cameroun S.E Paul Biya, s’est rendu en Allemagne après l’accord de la chancelière Angela Merkel.

Aujourd’hui après plusieurs jours et heures en terre Allemande, si rien n’a pu réellement filtrer du travail effectué par le Chef de l’Etat. Le secret des audiences et les aspirations futures du Nnom Nguii confinées dans le secret « professionnel » de son dernier carré de fidèles, permettent de comprendre que l’heure est grave. Le Cameroun presqu’au bout du gouffre financièrement devrait dans les prochains jours trouver la solution miracle pour éviter l’hécatombe. D’après les dernières statistiques, le PIB a chuté de 4,5% à -1,1%, rendant désormais le Cameroun très vulnérable. L’ordre donné, via des directives à Ferdinand Ngoh Ngoh lors de l’audience de l’aéroport, d’accélérer et de terminer les projets émergents qui trainent la patte affine la certitude d’une crise économique en perspective. 

Auparavant, soit le 13 Août 2015, le Président de la république a signé une circulaire fixant désormais les objectifs de l’année 2016. Précisant que ses collaborateurs devront en perspective atteindre un taux de croissance de du PIB d’au moins 6%, un taux d’inflation de 2,8%, un déficit budgétaire (hors don) de 4,5% du PIB, un déficit du compte courant d’environ 4,3% du PIB et une production pétrolière qui doit prendre en compte les derniers chiffres de croissance, le Président de la république restait dans une logique d’alerte ; bien au courant de l’impact négatif qu’à jusqu’ici l’entrée en guerre et la perpétuelle instabilité aux frontières avec des pays de l’Afrique centrale troublés par des guerres sans fin.

Mais dans son agenda caché, le Nnom Nguii compterait également renoué « fidélité » avec cette forte communauté camerounaise d’Allemande qui « draine » un portefeuille important d’investisseurs potentiels et contributeurs futurs à l’émergence du Cameroun. Cette diaspora qui s’est montré jusqu’ici très peu hostile au dirigeant camerounais regorge en son sein les Camerounais de l’étranger les plus nantis d’Europe. Dans un contexte national où le sommet de l’Etat privilégie la « caporalisation » de tous les secteurs porteurs de la société, comment le Chef de l’Etat pourra convaincre ces compatriotes ?

Jusqu’ici le ghotta politico-administratif qui a tout fait pour « caporaliser » le fonctionnement de l’Etat en offrant la part belle des marchés publics de consommation à des affidés n’aura pas permis l’expansion ou la création de richesse par l’ouverture et l’entretien des PME. La mise sur pied des structures « administratives » pour trouver des solutions à la création de richesse et l’obligation des contrôles à tous les prix d’acteurs économiques ont découragé les esprits les plus résistants dans la création d’entreprise au Cameroun. Même les Camerounais de la diaspora les plus riches et prospères en hexagone ont tôt fait de se décourager dans leur entreprise d’implantation de succursale dans leur pays d’origine. Pour exemple, le célèbre Severin Kezeu, PDG de SK Group, qui excelle dans la maintenance portuaire dans le monde déclarait lors de la première édition du forum pour la diaspora camerounaise que « sans des textes incitatifs et l’assainissement du climat des affaires, il sera difficile aux camerounais de la diaspora de revenir investir au Cameroun ». 
  
Plusieurs empreints obligataires souscrits aujourd’hui avec des remboursements enclenchés ne positionne plus le Cameroun comme pays de bons risques pour des pays créanciers. Restait ou reste l’Allemagne. Pays stable économiquement dont la « bourrasque » des crises financières européennes n’ont pas ébranlé. Le Chef de l’Etat Paul Biya, voulant ainsi négocier l’intervention de ce pays n’aurait pas pu choisir autre destination. Encore que d’autres sources affirment que la destination de l’Allemagne viendrait également du fait que la France et la Suisse étaient devenus des pays sécuritairement vulnérables ; raison pour laquelle des tractations d’avant départ auront permis de garantir un minimum voire maximum de confidentialité pour ce séjour qui doit être agrémenté d’un « check up ». 
  
D’après des sources, le couple présidentiel pourrait tout aussi prévoir de rencontrer un oracle, en toute discrétion. Ce dernier âgé jusqu’ici d’au moins 100 ans pourrait scruter l’avenir de plus en plus sombre qu’attend notre pays à l’orée des élections prévues pour 2018. 

© Camer.be : Yannick Ebosse

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