Cameroun,Rentrée scolaire : lutte contre Boko Haram dans les agences de voyages
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A la gare routière de Mvan à Yaoundé, ce jeudi 20 août 2015, aux environs de midi ou le soleil brille au firmament, les klaxons des voitures et les bousculades des usagers de la route créent un embouteillage terrible. Impossible de se frayer un chemin. Dans les agences de voyage de cette gare tout le monde veut se procurer un billet pour une destination. A l’agence de voyage Finesx voyage deux bus de 70 places sont entrain de faire le plein des passagers à destination de Douala.

La fouille des bagages est systématique par un agent de force de l’ordre avant d’être mis dans les souches. Chaque passager présente son ticket, puis avant de prendre place dans le bus. « C’est la nouvelle procédure tout passager ainsi que les bagages sont soumis à des fouilles avant que le bus ne quitte l’agence à cause phénomène de kamikazes liés à la secte Boko Haram » précisera un chauffeur aux passagers.

Des attentes longues…

Sur la route des véhicules font des manœuvres soit pour sortir de l’agence soit pour entrer .Dans les hangars les passagers sont assis en attente d’un éventuel départ, ce sont ceux là qui se sont déjà acquittés un ticket de transport.

Au niveau guichet à l’agence Buca voyage des rangs se sont formés pour faire régner l’ordre et se frayer un passage. Eventail à la main une femme se ventile, elle attend le départ de son voyage mais son bus est encore en provenance de Douala. « J’ai acheté mon billet depuis le matin, mais l’on m’a confié que mon voyage se fera aux environs de 14h car le bus qui doit transporter les passager du 9e voyage est encoure en chemin pour Yaoundé. »confiera-t-elle. Pour le responsable l’agence « ce phénomène se présente souvent à chaque rentrée scolaire » période au cours de laquelle l’offre en voyages est inferieure à la demande. Ajouté à cela, les mesures de sécurité prises pour éviter les infiltrations du Boko Haram parmi les passagers retardent le départ des bus.

Dans la confusion.

A l’agence Mvilla à destination du sud, le hall d’attente est plein, entre passagers voulant se procurer le billet et vendeurs à la criée des articles de première nécessité auxquels s’ajoutent les voleurs, c’est la confusion. Les villes d’ Ebolowa, Ambam, et Kyé osi sont les plus sollicitées. Ici, le scénario est le même ; fouille systématique des passager, passage par le détecteur des métaux, identification, contrôle des bagages. Aucune négligence n’est tolérée parce que, avec le boko haram « Tout peut arriver à tout moment ». Le mot d’ordre étant de bouter toute velléité terroriste. Pour le chef d’agence « Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des nos enfants qui regagnent leur villes respectives pour la reprise des classes » Une fois toutes ces mesures remplies , le car peut désormais démarrer vers le sud du Cameroun.

Les radars de la gendarmerie veillent au grain.

On le sait bien, l’axe Douala-Yaoundé-Bafoussam à été baptisé triangle de la mort en raison de nombreux accidents de circulation qui endeuillent les familles. Aussi, la période des rentrées scolaires est indiquée pour les hécatombes sur les routes. Des mesures préventives ont été prises

notamment par le ministère des transports qui a prescrit aux chauffeurs de rouler à la vitesse normale pour ne pas mettre la vie des passagers en danger. La gendarmerie, dans son programme de lutte contre l’insécurité routière a pris la mesure de la situation. Par la sensibilisation et la répression des usagers, elle a contribué à faire reculer le taux des accidents de la route. En cette veille de rentrée scolaire des radars ont été postés sur les différents axes pour détecter les chauffeurs indélicats. Avis donc

© Camer.be : Julienne Josiane Ondomboe

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