Fécafoot : Comment Owona prépare un congé forcé à Tombi à Roko
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Le patron de la normalisation vient d’introduire de nouvelles dispositions qui obligent le secrétaire général candidat, à quitter son poste des mois avant le début des élections.

A l’avenir, tout Secrétaire général en poste à la Fécafoot qui aspire à être candidat à la présidence de cette instance «devra démissionner six (06) mois avant le lancement du processus électoral». Cette disposition fait désormais partie de l’article 5 alinéa 8 du Code électoral de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), modifié mardi dernier, au cours d’une réunion de travail entre le président du Comité de normalisation, la Commission de révision des textes, Joseph Antoine Bell, deux représentants des services du Premier ministre et un, du ministère des Sports.

Joseph Owona et ses collaborateurs ont décidé à cette occasion que Tombi à Roko, l’actuel secrétaire général de l’instance faîtière du football camerounais sera mis d’office en «congé administratif» par la Commission électorale, «dès adoption des Statuts» par l’Assemblée générale. De même que «durant le processus électoral, un Secrétariat technique indépendant en charge des élections est mis en place », peut-on encore lire dans le compte-rendu de cette réunion qui s’inscrit dans la continuité de la concertation organisée le 24 février dernier dans les services du Premier ministre, Philémon Yang.

Vers un consensus ?

Il ressort entre autres de ces travaux qu’un consensus semble se former autour des dispositions qui divisent les acteurs, tant dans les Statuts que dans le Code électoral de la Fécafoot. Adoptés en Assemblée générale le 23 août dernier, ces textes ont encore été débattus à cette occasion. Au point où certains articles ont été modifiés, et d’autres ajoutés. Au sujet des Statuts par exemple, si les dispositions des articles 18 alinéa 2, 19 alinéa 3, et de l’article 21 ont été acceptées à l’unanimité, l’article 23, lui, a été reformulé en de nouveaux termes : «l’association ou toute organisation des joueurs agréées par la Fécafoot est représentée par deux (02) délégués avec un (01) vote chacun», est-il mentionné.

L’article 35 a également été modifié non seulement en son alinéa 1 qui dispose que le Comité Exécutif devrait désormais comprendre 15 membres au lieu de 18, et en son alinéa 4 (nouveau) qui stipule que : « le président et les autres membres du Comité Exécutif, mis à part le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun sont élus au scrutin de liste. Cette liste doit comporter au minimum huit (08) délégués de l’Assemblée générale (au lieu de 11 délégués, Ndlr.) et au minimum six (06) personnalités non déléguées à cette Assemblée ».

S’agissant du Code électoral, l’article 1 alinéa 2 a été approuvé en l’état à l’unanimité. L’alinéa 2 de son article 8 quand à lui a connu un légère modification : contrairement à ce qui était initialement prévu, les décisions prises par la Commission électorale peuvent désormais «faire l’objet d’un recours au plan interne devant la Commission électorale de recours de la Fécafoot, puis devant le TAF (Tribunal arbitral du football, Ndlr.)».

Un alinéa 3 a même été ajouté à cet article 8 qui précise en substance qu’en cas d’épuisement des voies de recours internes à la Fécafoot, «les décisions de la Commission de recours peuvent faire l’objet d’un recours en dernier ressort au plan national, devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage instituée auprès du Comité national olympique et sportif du Cameroun». Joseph Owona a visiblement trouvé l’astuce pour assurer la «neutralité», à l’approche de la décision de la Fifa (annoncée pour le 20 mars prochain, Ndlr.) au sujet de la crise électorale qui sévit à la Fécafoot depuis bientôt deux ans. 

© La Nouvelle Expression : Arthur Wandji

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