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© La Nouvelle Expression : Vivien Tonfack
- 01 Jan 2015 03:20:21
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Cameroun : Une jeune fille assassinée à Bafoussam :: CAMEROON
Probablement, elle a perdu sa vie à la suite d’une agression dont elle aurait été victime dans la nuit du 27 au 28 décembre dernier.
D’après un communiqué de la division régionale de la police judiciaire de l’Ouest, diffusé sur les ondes de certaines chaines de radio basées à Bafoussam, le corps d’une fille d’environ 20 ans est en souffrance depuis quelques jours à la morgue de l’hôpital régional de Bafoussam. Selon le communiqué, le macchabée a été retrouvé le 27 décembre dernier, au lieu-dit « Koptchou-Maetur ». Même si les circonstances du décès de cette jeune fille ne sont pas très claires, les stigmates présents sur elle, laissent cependant prospérer la thèse d’une agression qui a tourné au drame. Car apprend-on, les traces observées sur le cou de la jeune fille, montrent qu’elle aurait été égorgée. Visiblement par des malfrats. Puisque celle-ci a été complètement dépouillée. Aucune pièce d’identité, ni de l’argent, encore moins un téléphone portable, n’ont été retrouvés dans les poches de la victime que l’on dit être de teint clair.
Peur de la terreur
Cette probable agression mortelle, illustre le grand retour de l’insécurité dans le chef-lieu de la région de l’Ouest. Puisque à une vitesse fulgurante, les maîtres de la nuit semblent en train de s’accaparer de la ville de Bafoussam. La fréquence et leurs horaires peuvent le témoigner. En effet, le mardi 18 novembre dernier, la nommée Saurelle M. a été surprise autour de 20 heures au quartier Banengo 2, sur la route qui mène au lieu-dit « Cispam » par un individu cagoulé. Armé d’un poignard, il a pu la délester de tout ce qu’elle possédait, après l’avoir au préalable, copieusement molesté.
Si l’agression de cette fille âgée d’un quart de siècle environ n’est pas arrivée au viol, c’est sans doute parce que ses anges veillaient sur elle. Aussi grâce à son intuition fructueuse. « Je me suis couchée comme si j’étais morte, puis il a pris la fuite », raconte cette victime. Deux jours plus tard, une femme enceinte qui empruntait la même voie, à une heure similaire, est tombée elle aussi dans les mailles d’un malfrat (certainement le même). L’argent et son téléphone portable seront emportés. Pire, la pauvre femme est violée nonobstant sa grossesse d’environ six mois qu’elle portait. A cause de la répétition de ces actes parfois pleins de cruauté, les populations de ce quartier de Bafoussam confessent avoir perdu le sommeil. « Tous les jours, on agresse au moins une personne dans ce quartier. Nous vivons désormais dans la peur», renseigne un résidant de Banengo 2.
Loin d’être des cas isolés, ces agressions semblent la matérialisation d’un phénomène qui a le vent en poupe dans toute la capitale de la région de l’Ouest. Dans la nuit du 20 au 21 novembre dernier, le quartier Houkaha a aussi été la cible des brigands. Arrivés sur une moto autour de 23 heures, ils ont neutralisé deux voitures qui entraient dans ce quartier. Et les occupants de ces engins ont été complètement dépouillés. Comme s’ils ne craignaient aucune alerte, les malfrats ont poursuivi leur sale besogne. Tour à tour, ils vont s’en prendre aux occupants d’un débit de boisson encore ouvert à cette heure avancée de la nuit ; puis, déposséder un moto-taximan qui rentrait du boulot, de son engin à deux roues, avant de s’infiltrer par effraction dans le domicile d’une sexagénaire dans lequel, ils ont récolté une importante moisson.
Pour réussir à anéantir toutes les velléités de riposte, les sans foi ni loi ont utilisé, d’après des témoignages, outre des armes blanches, celles à feu. « J’ai suivi comment ils ont tiré environ six coups de feu en l’air. Deux personnes ont été blessées », confie la voie tremblotante, un habitant du quartier Houkaha. Au cours de la même nuit, d’autres brigands ont dicté leur loi au quartier Ndiengdam. Notamment dans le domicile d’un quinquagénaire qu’ils ont mis sens dessus dessous. Alors que le propriétaire tentait de faire de la résistance, il a reçu deux balles aux pieds ; et heureusement, il n’en est pas mort.
Hormis ces cas, plusieurs autres nous ont été rapportés des autres quartiers de la ville de Bafoussam. Ces anges du mal ne semblent visiblement pas effrayés par les patrouilles nocturnes qui, à cause du piteux état des routes, sont limités dans leurs mouvements, et ne peuvent pas promptement intervenir dans les quartiers excentrés.
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