Cameroun (sécurité)-Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) : Paul Biya est-il un visionnaire ?
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Cameroun (sécurité)-Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) : Paul Biya est-il un visionnaire ? :: CAMEROON

Créé en 1999 pour éradiquer le grand banditisme en zone de forêt et surveiller les frontières, le bataillon léger d’intervention (BLI) est devenu en 2008 le Bataillon d’intervention Rapide (BIR). Cette unité qui dépend statutairement du ministère de la défense n’a de compte à rendre qu’au Président de la République du Cameroun. À sa création, le BIR était considéré par la majeure partie de la population camerounaise comme une force dictatoriale au service du Renouveau pour mater sa propre population à la moindre tentative de soulèvement. Tenues secrètes, les forces du BIR ont un traitement privilégié et plus favorable par rapport aux forces de l’armée nationale. Leur budget dont le montant reste inconnu est financé par la société nationale des Hydrocarbures (SNH) et ne figure en aucun cas dans le budget du ministère de la défense qui s’élève à plus de 210 milliards de francs CFA en 2014.

Le BIR crédibilisé à plus de 90% par les camerounais

Selon des informations concordantes parvenues à notre rédaction, le Président de la République aurait pris conscience de la situation de l’armée camerounaise dominée par des généraux vieillissants pour déterminer l’existence d’une force de première ligne comme le BIR dotée d’un budget hors norme leur permettant d’acquérir les matériels onéreux dont un bateau-hôtel (Rio Del Rey) à Bakassi et d’armement de pointe. Loin de sa forte réputation auprès de la population du Nord pour avoir stoppé le phénomène de coupeur de route, le BIR est devenu depuis les attaques du mouvement rebelle centrafricain « Séléka » à l’EST du Cameroun et les attaques de la secte Islamique Boko Haram au Nord du Cameroun le sauveur de tout le peuple camerounais. Cette force qui veille sur les frontières du Cameroun est crédibilisée de nos jours par plus de 90% des camerounais selon un sondage réalisé par l’équipe du journal lesenateur.net dans 9 des 10 régions du Cameroun. Sur un total de 20 personnes interrogées par région, 18-19 personnes pensent que le BIR a un avenir radieux et que leur effectif doit être doublé pour mieux stabiliser la sécurité du Cameroun

Le président Paul Biya sort encore victorieux dans cette autre épreuve de la sécurisation du territoire national après avoir reconquis Bakassi et refusé catégoriquement l’installation d’une base militaire française et américaine au Cameroun. Il reste de ce fait le véritable chef de l’armée camerounaise et voire plus.

En mettant en retraite certains généraux dont l’âge avancé compromettait leur vision dans la directive des opérations militaires, Le président Paul-Biya entend rebaptiser l’armée camerounaise en la dotant des jeunes qualifiés et aptes à défendre sans condition l’intégrité du territoire national. Voilà pourquoi le BIR est mis en concurrence de nos jours par d’autres forces spéciales à l’instar du groupement Polyvalent d’intervention de la Gendarmerie Nationale (GPIGN).

En outre, L’armée camerounaise recrute et rajeunit son armée depuis l’intensification des menaces sur ses frontières. On peut citer les 4500 soldats recrutés en 2013 pour booster l’effectif global de l’armée estimé à plus de 30 000 Hommes.

Dans tous les cas, l’union sacrée des camerounais derrière leur force armée engagée au Nord, à Est et au Sud-Ouest est symptomatique d’un patriotisme distingué.

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© Correspondance : Richard Gatchoko Youaleu, Patriote camerounais

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