Dimanche dernier, en plein cœur de Bruxelles, une scène d’une rare violence s’est déroulée dans un café de l’avenue Clémenceau. Ce qui devait être un simple moment de détente entre amis s’est transformé en cauchemar pour une jeune femme de 24 ans, Léa Nyamsi.

Selon les témoignages recueillis, la victime était accompagnée d’une amie et son compagnon lorsqu’elle a commandé un bouillon auprès des tenanciers de l’établissement. Insatisfaite de la qualité du plat, elle s’est exprimée à voix haute, estimant que la préparation n’était « pas bonne ».

C’est alors qu’une autre cliente, non affiliée au café selon les premiers éléments de l’enquête, s’en est violemment prise à elle. Munie d’une bouteille en verre de 35 cl, pleine, l’agresseuse l’aurait frappée directement à la tête.

Un silence troublant dans le café

À la suite du choc, Léa se serait effondrée, sous les yeux de plusieurs clients restés étrangement passifs. Seuls ses accompagnateurs se sont précipités à son secours avant d’alerter les services de police.

Rapidement prise en charge par les secours, la jeune femme a été transportée à l’hôpital. Le diagnostic fait état de graves hématomes et de complications oculaires dues au port de lentilles de contact endommagées par l’impact.

L’enquête en cours

La police de Bruxelles a ouvert une enquête pour coups et blessures volontaires aggravés. L’auteure présumée des faits devra expliquer son geste. Si les faits sont confirmés, elle s’expose à de lourdes poursuites judiciaires.

L’affaire soulève de nombreuses questions sur la banalisation de la violence dans l’espace public. Comment un simple commentaire culinaire a-t-il pu dégénérer en agression physique ?

Une société sous tension ?

Psychologues et sociologues alertent depuis plusieurs années sur la montée de l’agressivité dans certains milieux festifs, où se mêlent parfois alcool, fatigue et tensions sociales. Cet incident relance le débat : nos lieux de convivialité se transforment-ils en terrains d’expression de la frustration et de la violence ?

La famille de Léa, encore sous le choc, appelle aujourd’hui à la justice et à une prise de conscience collective.

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