Les habitants d'Ebolowa, chef-lieu de la région du Sud Cameroun, expriment leur mécontentement face aux fermetures récurrentes de la préfecture de la Mvila. Au cœur de cette controverse se trouve TAM LIKENG MARCEL RICHARD, le préfet dont les absences répétées suscitent l'indignation de la population.

Récemment, le préfet a entrepris une tournée de prise de contact d'une durée exceptionnelle de trois mois. Cette longue absence, conjuguée au déplacement de la majorité de son staff, a engendré des conséquences négatives pour les services administratifs de la région.

Les répercussions de cette situation sont multiples et affectent directement la vie quotidienne des citoyens :

1. Fermeture prolongée des bureaux : La préfecture, censée être un point de service essentiel pour la population, reste souvent inaccessible. Cette fermeture entrave l'accès aux services administratifs de base.

2. Retards dans le traitement des dossiers : Les procédures de légalisation des associations, normalement routinières, s'éternisent. Des dossiers restent en suspens pendant des mois, bloqués dans les tiroirs de l'administration.

3. Difficultés pour les étudiants : Les jeunes diplômés se retrouvent dans l'impossibilité de faire authentifier leurs diplômes, une étape cruciale pour leur insertion professionnelle ou la poursuite de leurs études.

Cette situation provoque une frustration grandissante parmi les habitants d'Ebolowa. Ils dénoncent ce qu'ils perçoivent comme un manquement aux devoirs de la fonction préfectorale. Le rôle du préfet, en tant que représentant de l'État et garant du bon fonctionnement des services publics, est remis en question.

La tournée de prise de contact, bien qu'importante pour comprendre les réalités du terrain, semble avoir été menée au détriment des obligations quotidiennes de l'administration. Le choix de mobiliser une grande partie du personnel pour cette mission soulève des interrogations sur la gestion des ressources humaines au sein de la préfecture.

Les citoyens appellent à une réorganisation rapide des services préfectoraux pour assurer une continuité dans le traitement des dossiers administratifs. Ils demandent également plus de transparence sur les activités du préfet et une meilleure planification des déplacements officiels.

Cette situation à Ebolowa met en lumière les défis de la gouvernance locale au Cameroun. Elle souligne l'importance d'un équilibre entre les missions de terrain et le maintien des services administratifs essentiels à la population.

Les autorités régionales et nationales sont désormais attendues sur ce dossier. Une réponse appropriée pourrait inclure la mise en place de procédures pour assurer la continuité des services en l'absence du préfet, ainsi qu'une révision des pratiques de gestion administrative.

En attendant, les habitants d'Ebolowa espèrent un retour rapide à la normale et une amélioration significative des services préfectoraux. L'enjeu est de taille : restaurer la confiance entre l'administration et les citoyens, tout en garantissant l'efficacité des services publics dans la région de la Mvila.

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