Crise au CIRCB : DG Ndjolo Alexis Accusé d'Incurie et de Privilèges
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Le début de l'année 2024 révèle un climat d'injustice et de dysfonctionnement au sein du Centre International de Référence Chantal Biya (CIRCB), attribués à la direction générale sous l'égide du DG Ndjolo Alexis, en fonction depuis 2012, dont l'indifférence face à ces problématiques suscite un vif mécontentement.

Depuis l'an 2022, une situation d'impasse persiste, le DG refusant de verser les rappels d'avancements datant de 2013. Certains employés, cumulant jusqu'à 5 échelons d'avancements en attente, ressentent vivement cette injustice. Cette situation contraste avec les affirmations du Ministère des Finances (MINFI), garant de subventions annuelles substantielles de près de 2 milliards de FCFA pour le fonctionnement du CIRCB.

Cependant, cette dotation financière n'a pas été utilisée à bon escient, comme en témoignent les arriérés des cotisations CNPS. Des employées ayant accouché ces dernières années n'ont pas bénéficié des prestations dues. De même, la situation des retraités reste précaire, sans réelle prise en charge.

Pendant ce temps, le Professeur agrégé Ndjolo Alexis, visé par ces accusations, semble jouir d'une prospérité financière croissante. Des inquiétudes légitimes naissent alors concernant l'utilisation et la gestion des ressources allouées au CIRCB, face à cette dualité entre le sort du personnel et le patrimoine en expansion du DG.

En mars dernier, le Syndicat national des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé au Cameroun (Cap/santé) a tenté d'attirer l'attention du DG sur ces dysfonctionnements. Cependant, au lieu de prendre en compte les revendications, des allégations de menaces et d'intimidations ont été proférées par le haut dirigeant, rejetant toute critique.

Cette attitude laisse perplexe quant à l'impunité dont semble jouir le DG Ndjolo Alexis malgré les reproches légitimes à son égard, ainsi que l'absence de réelles mesures correctives pour remédier aux problèmes internes du CIRCB.

La question de la gestion et de la transparence des fonds publics alloués au CIRCB reste donc en suspens, tandis que les employés et les bénéficiaires de ce centre demeurent dans une situation de précarité, à l'ombre d'une direction semblant peu préoccupée par leurs besoins et leurs droits.

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