Le Commandant KISSAMBA parle
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Dans le monde entier et à travers l’Histoire, les régimes de terreur ont toujours interdit les révolutions; cela ne les a jamais empêchés de se produire. Les jeunes Camerounais doivent donc prendre leurs responsabilités.

Il faut sortir des radicalismes de façade, mesquins, prétentieux et stériles. Il faut constater la faillite des partis et organisations tribalistes primo sans consistance idéologique, secundo, sans programme politique sérieux, pas même de lutter contre le francs CFA, et tertio, sans stratégie cohérente.

KISSAMBA propose qu’au lieu de battre en retraite alors que le journal en est à son 6ème ou 7ème numéro, nous le déclarions avec pour équipe de rédaction les soi-disant intellectuels de référence que dont parle J.P DJEMBA, et que ces derniers soient invités à mettre la main dans la poche pour contribuer à la location du siège. Que sonne donc le glas des reculades, que vienne l’heure de la fin des lâchetés comme au ‘’panthéon du panafricanisme’’ où me trouva mademoiselle MENGUE.

Je choisis quant à moi, inflexible, la lourde responsabilité historique d’appeler le peuple camerounais à la révolte, d’exhorter la jeunesse camerounaise au combat du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Donc pas de méprise, le Commandant KISSAMBA n’est pas et ne saurait être avec les petits politiciens du ventre, qui pratiquent le double jeu ou se livrent à des mises en scènes médiatiques.

La vérité c’est que j’ai toujours été comme je l’ai dit contre les replis sectaires, les radicalismes mesquins prétentieux et stériles.

Des exemples :
- 1. Je fus le seul responsable de l’UPC présent aux obsèques de la veuve du camarade OSENDE AFANA, le Dr BEDZIGUI qui me prêta un véhicule, peut en témoigner ;
- 2. Je dus louer un taxi en saison de pluies pour assister aux obsèques de Michel NDOH, mon collègue avec qui j’avais travaillé en tandem pendant 20 ans. Arrivé à Ndom après avoir souffert à désembourber le petit véhicule tous les 5 km, mes camarades, cyniques, me traitèrent en indésirable pendant que j’allais m’incliner seul sur les tombes communes des patriotes tombés sous le colonialisme ;
- 3. Mon collègue et ami Henri BABEM BABEM (Moses Mubemba aux maquis) travaillait avec les radicaux : ceux-ci n’étaient pas avec moi dans son village pour lui dire adieu ;
- 4. Aux obsèques du Pr. MOUKOKO PRISO, mes camarades m’ont laissé dehors toute une nuit sous le froid pour bien montrer qu’ils ne pactisent pas avec les non-radicaux.
- 5. A mon âge, j’ai inconfortablement voyagé en camion militaire jusqu’à son village très enclavé pour assister aux obsèques du Dr Abel EYINGA où l’on me refusa la parole sans la moindre courtoisie.

Ma disponibilité au dialogue a pu prêter à des mal-attendus. Mais pas de méprise sur « nos intellectuels de référence », nos vrais opposants, les Mongo Béti et TCHOUDJANG POUEMI qui furent des penseurs au-dessus des tribus et non des beaux parleurs accrochés à la mangeoire. La vérité, c’est que tout cadre Bassa’a veut être Secrétaire Général de l’UPC (MPODOL) tandis tout cadre Bamiléké pense que l’heure est venue pour les siens, «économiquement forts » de diriger aussi le pays, comme s’il suffisait d’avoir des millions pour assurer le changement. Les uns et les autres, coalisés, ont estimé « que KISSAMBA dérange ».

C’est ce qui explique que malgré les phrases ronflantes sur l’âme immortelle, la refondation est restée bloquée pendant que le Cameroun va à la dérive plombé par le tribalisme. La vérité, c’est que la rigueur et la moralisation dans notre pays c’est du pipeau, de la foutaise ; C’est que la démocratie à la camerounaise, c’est la tricherie. À mon observation attentive et scrupuleuse le RDPC n’a gagné aucune élection à la loyale dans ce pays depuis 1992. « On va faire comment ?». Il faut oser lutter.

Notre programme de formation des cadres au panafricanisme véritable qui paraîtra bientôt est un appel sans exclusive à tous ceux qui veulent sortir le pays de la gadoue.

La Cour d’Appel du Centre va se prononcer le 27 février 2020 sur un cas bizarre. Dans une famille qui compte deux (02) éminents prêtres de l’Eglise Catholique Romaine et deux (02) Juristes enseignants Universitaires de Droit (dont une diplômée du plagiat) on a trouvé et défendu pendant plus de dix (10) ans une close juridique qui dit que les Orphelins ne peuvent avoir accès aux biens laissés par leur parents qu’à la majorité du dernier né (2035).

La justice ayant tranché une première fois en condamnant la tante Administratrice des biens, une brave quasi-analphabète qui gardait tout pour elle, les techniciens de Droit ont interjeté appel et comptent aller jusqu’à la « Cour Suprême ». C’est ce qu’on verra. KISSAMBA ayant proposé que si on gagne on remercie, sa fille Anne, sa « petite mère » en prenant un billet d’avion Yaoundé-Miami-Yaoundé, ç’en était trop. Non seulement il avait refusé de partager l’aide présidentielle de 2 millions de francs CFA (pour débloquer ses engagements stratégiques) mais il voulait un pourcentage. Il a donc été purement et simplement renié par les ventres affamés et jeté dehors sans préavis ni ménagement. Et il n’a été le bienvenu nulle part on s’en doute. Le doyen prétend que Laure WOUNGLY et sa mère, « les Limanzouang », voulaient s’emparer des biens de leur frère, alors ils ont tout confié à sa sœur.

Non seulement c’est complément faux mais dans nos traditions une fille et sa veuve de mère ne sauraient engager une ethnie pas même une famille. Le Président BIYA est au courant de la profonde corruption des élites de Lolodorf : le sultan des Bamoun a intercédé pour demander sa clémence pour certaines ; ainsi vont la rigueur et moralisation du régime de Yaoundé. Le Président n’ignore rien de hautes implications de la mafia criminelle de l’Océan : il la protège tout simplement (on sait aujourd’hui que c’est elle qui a sacrifié l’Evêque de Bafia).

A propos ou en sommes-nous avec les assassinats de deux prélats une dizaine de prêtres sans oublier l’horrible massacre des Sœurs d’Abing à Djoum. KISSAMBA remercie madame veuve Victorine MABIAMA, admirable mère de Laure et Elyse WOUNGLY pour son immense dévouement et son hospitalité. Cette ancienne d’Eglise institutrice retraitée a réussi avec sa seule pension à placer quatre (04) de six (06) orphelins au niveau universitaire, fait extrêmement rare aujourd’hui. Il faut voir dans ce tir groupé (une licence, un BTS et deux (02) Baccalauréats) une bénédiction divine.

KISSAMBA assure les orphelins de sa nièce qu’il reste leur grand-père et les soutiendra coûte que coûte. KISSAMBA remercie les deux (02) enfants de sa petite sœur Pauline ADANG qui restent à ses côtés même s’ils n’approuvent pas son engagement politique: Victorine, Epouse MEKA MUA, Sita et Marcel Thierry MASSAGA. Enfin, but last and not the least, KISSAMBA remercie sa fille Anne ce bijou du destin et son époux Cubain SUAREZ. Anne soutient farouchement son papa ; c’est grâce à ses modestes moyens qu’il peut tenir le coup avec une « prise en charge » à la Camerounaise ou il continue à tout payer sans remboursement.

L’avenir dira, quel est le vrai visage de Paul Biya. Celui du grand frère qui, à Yaoundé, assiste le commandant avec une aide de 2millions de francs CFA et une prise en charge théorique, ou celui du complice des soudards du RDPC de Lolodorf qui, incroyable et honteux abus, occupent illégalement le terrain de notre concession familiale et y construisent la maison de leur femme. (KI DJA KUNG ! Ne défiez pas le roseau sacré)

WOUNGLY MASSAGA, Commandant KISSAMBA et Commandant GAMA

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