Cabral Libii : « La mobilisation est perceptible »
CAMEROUN :: POLITIQUE

CAMEROUN :: Cabral Libii : « La mobilisation est perceptible » :: CAMEROON

Quel bilan dressez-vous à l’issue de la première semaine de campagne électorale ?
Il y a un double bilan qu’il faut faire. Il y a celui lié à l’activité que moi je mène et le bilan de nos listes dans les différentes circonscriptions. Concernant nos listes et pour cette première semaine, nous constatons que les orientations que nous avons données sont globalement respectées. La mobilisation est perceptible. En ce qui me concerne, j’ai pris l’engagement d’aller soutenir mes camarades partout où ils sont candidats, autant que cela est possible. C’est pour cela qu’après Edéa et Makak, j’ai enchaîné avec l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua. Je vais continuer dans le Littoral, à l’Ouest… Etant candidat, je vais terminer dans le Nyong-et-Kellé.

Lors de votre meeting de Makak, vous avez indiqué être continuellement en campagne pour la présidentielle. Pouvez-vous repréciser votre pensée aujourd’hui ?
Nous n’avons en aucun cas fait allusion à quelque nomination que ce soit. Nous avons dit que nous comptons continuer ce que nous avons entamé en 2018 et dont l’objectif est d’implémenter notre projet de société. Il se résume en ce « Cameroun qui progresse et qui libère les énergies ». Nous ne perdons pas cet objectif de vue. Cela dit, si nous allons à la conquête des sièges électifs, nous demandons les suffrages des électeurs pour les communes, pour les députés, pour qu’à partir de là, ils puissent voir nos capacités. Donc, nous considérons ces postes électifs que nous recherchons comme des tremplins où nous allons faire la preuve de ce que nous avons en termes de compétences. Et que si jamais nous étions élus président de la République, nous n’aurions plus de difficultés à trouver des ministres et autres directeurs généraux, puisque nous aurons eu la preuve que nous avons des ressources humaines compétentes au travers du bilan engrangé par l’exercice du pouvoir local ou du pouvoir de proximité que l’on acquiert par les législatives et les municipales.

En quoi consistent les différentes alliances nouées par le PCRN dans le cadre du double scrutin du 9 février prochain ?
Chaque fois que nous avons eu une proximité idéologique avec un parti politique et que nous avons pensé pouvoir nous mettre ensemble plutôt que d’aller en rangs dispersés, nous l’avons fait. C’est ainsi que nous avons constitué des listes collectives, tantôt sous la bannière du Pcrn que je dirige, tantôt sous la bannière d’un autre parti politique. C’est le cas à Wouri-centre avec l’Udc où nous sommes sous la bannière de l’Udc. C’est le cas à Douala V où le Pcrn conduit la liste formée par plusieurs partis politiques. Nous avons pensé qu’il valait mieux former une seule liste plutôt que deux ou trois.

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo