GUINÉE ÉQUATORIALE : 25 voitures de luxe de Teodorin Obiang vendues aux enchères
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GUINÉE ÉQUATORIALE : 25 voitures de luxe de Teodorin Obiang vendues aux enchères :: EQUATORIAL GUINEA

Des Lamborghini, Ferrari, Bentley, Rolls Royce et d'autres marques, ont été confisquées dans le cadre d'enquêtes concernant leur propriétaire, qui est vice-président de la Guinée-Equatoriale.

L'enquête suisse sur le fils du dirigeant équato-guinéen, pour blanchiment d'argent et détournement de fonds publics, a été abandonnée en février 2019. Cet abandon s'explique par la conclusion d'un accord qui prévoit de verser les revenus tirés de la vente de ses biens présumés mal acquis à des oeuvres sociales en Guinée-Equatoriale, où la pauvreté est endémique. Teodorin Nguema Obiang, dont le père Teodoro Obiang Nguema, dirige ce pays pétrolier d'Afrique centrale depuis 40 ans, a également fait l'objet en France d'une enquête portant sur des biens présumés mal acquis. En 2017, un tribunal français lui a infligé une peine de trois ans de prison avec sursis pour corruption ainsi qu'à la confiscation des voitures et de l'immeuble de l'avenue Foch et de son contenu.

Les faits reprochés concernant l'enrichissement de Teodoro Nguema Obiang Mangue en tant que ministre des Forêts devenu multimillionnaire trouvent leur financement dans la société Somagui Forest qui a organisé la déforestation massive de la forêt équato-guinéenne, laquelle catastrophe a été observée par satellite, ce qui constitue un crime contre l'environnement et les générations futures qualifié «d'Écocide» qui s'est traduit par le blanchiment, auquel s'ajoute l'impôt révolutionnaire imposé aux entreprises contre confiscation du passeport des dirigeants, la détention arbitraire de chefs d'entreprises pour leur arracher leur signature.

C'est ce qui a entraîné le procureur de la République près la Cour d'appel de Paris, tenant compte du fait que la question soulevée concernant l'immunité diplomatique du fils Obiang avait entraîné un rejet de la Cour internationale de justice (CIJ), et que son poste de ministre de l'agriculture et des forêts, ni celui de deuxième viceprésident, ni celui de premier vice-président, ni celui de général ne pouvaient lui permettre de bénéficier de la moindre immunité diplomatique, il a requis et demandé à la Cour d'appel la condamnation de Teodoro Nguema Obiang Mangue à 4 ans de prison ferme avec délivrance d'un mandat d'arrêt international, 30 millions d'euros d'amende et la confiscation de tous les biens (véhicules, meubles et immeuble.)

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