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© Camer.be : Ben BATANA
- 04 Nov 2019 13:52:00
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Sanctions Des Usa,Révolte Des Jeunes,Interdiction De Meeting : Le Cameroun Dans L’étau Des Tensions. :: Cameroon
La loi AGOA tournée en bourrique. Dilatoire dans les meetings du Mrc. La délinquance juvénile s’aggrave.
Le journal L’Indépendant est passé sous la loi Agoa pour voir la « Menace en Trump l’œil ». Et pour cause. Chantage, surenchère et hostilité manifeste de la première puissance militaire mondiale à l’encontre du Cameroun. Et même le président. Prompt à donner des leçons, Donald Trump a affiché aux yeux du monde l’assassinat de Mohamed Al Baghdadi comme un trophée de guerre. Saddam Hussein, Ben Laden et autres, ont été exécutés sans état d’âme. Au Vietnam, en Irak, en Afghanistan, en, Somalie, à Guantanamo, les Etats-Unis ont constamment été épinglés pour violations des droits de l’homme. La loi Agoa est une tromperie sur la marchandise qui devient un objet de chantage « Le chantage de Donald Trump à Paul Biya » Même si dès janvier 2020, la Maison Blanche va exclure le Cameroun du marché américain. Cette suspension du Cameroun de l’Agoa est pour le journal La Nouvelle « un non-évènement pour Yaoundé ».
A Douala, capitale économique du pays, ville réputée frondeuse, on a vécu, le temps d’un week end, « La terreur des gangs ». Des groupes de brigands ont tenu la ville en otage. Au quartier New Bell, dans le 2eme arrondissement, des bandes armées des armes blanches se sont affrontées pendant des heures. Pour une banale histoire de mœurs. Le temps de ces échauffourées, la zone était inaccessible. Des barrières ont été érigées dans la rue. Le bilan fait état de nombreux blessés et des dégâts matériels importants. Le journal à capitaux publics, Cameroon Tribune est revenu sur cette actualité avec un ton minimaliste « ce qui s’est réellement passé à New-Bell ». A la suite d’une série d’actes de délinquance urbaine commis entre jeudi et samedi dernier, le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a effectué une sortie hier pour rappeler l’impératif de civisme et de respect des lois.
Sur le plan politique, le Mouvement Pour La Renaissance du Cameroun MRC, parti de Maurice Kamto, 2eme à l’élection présidentielle d’octobre 2018 continue à payer les frais. Manifestation publique : « Le Mrc victime de la censure et de la répression » écrit La Voix du Centre. Après 6 mois de bagne, les militants veulent reprendre du service. Par l’organisation de meetings. Mais c’était compter sans la détermination des pouvoirs publics à interdire toute manifestation de ce parti « qui dérange ». A Ebolowa, Yaoundé ou Douala. Toutes choses qui contribuent à sa mise « hors d’état de nuire ». Un musèlement qui a fait dire à Mutations que « le Mrc est étouffé » Pour avoir eu le « toupet » de s’aventurer à Ebolowa dans le sud, fief naturel du parti au pouvoir, le RDPC, ses militants ont été brutalisés. Avec exprime, l’exacerbation des passions. La Nouvelle Expression a décodé le message « Le Mrc dans le Sud : les langues se délient ». « Nous ne laisserons pas ces hommes du passé, détruire l’image et compromettre l’avenir de la nouvelle génération des enfants du Sud, dans la République » Par la bouche d’une élite du coin.
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