Marches blanches : Le Mrc répond au Minat
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Dans un communiqué de presse rendu public le 08 avril dernier et signé du premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Mamadou Yakouba, le parti de Maurice Kamto fait le point suite à l’interdiction par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, « des manifestations publiques programmées par le Mrc les 06 et 13 avril et contenant une menace claire de sa dissolution ». Et exige en conséquence, « le retrait de cet acte manifestement illégal, et se réserve le droit, le cas échéant, de l’attaquer par tous les moyens de droit ».

Evoquant « la prétendue démarche insurrectionnelle du Mrc » relevée par Paul Atanga Nji qui, selon Mamadou Yakouba, tend à préparer l’opinion nationale à « une mesure de rétorsion contre le Mrc », le premier vice-président du parti s’offusque de ce que « l’on ne saurait comprendre qu’aujourd’hui au Cameroun, organiser une manifestation publique, de surcroît quand on est un parti politique, devienne un acte insurrectionnel ou de déstabilisation du Cameroun ». Par ailleurs, ajoute-t-il, si la date du 06 avril rappelle aux Camerounais de tristes événements, « il ne ressort nulle part dans la loi que le 06 avril est une journée interdite à l’activité politique au Cameroun ».

Le communiqué du Mrc revient également sur les saccages, le 26 janvier dernier, des ambassades du Cameroun en France et en Allemagne. En dénonçant l’« affirmation diffamatoire » du Minat dont « il n’apporte, ni offre d’apporter aucune preuve », le premier vice-président du Mrc précise que ces malheureux événements ont été revendiqués par leurs auteurs qui ont toujours déclaré n’avoir aucun lien avec le Mrc, ni prendre aucune instruction de ce parti politique. Par ailleurs, ajoute Mamadou Yakouba, « aucune plainte n’a été déposée en France ou en Allemagne pour lesdits saccages, […] et aucune enquête n’a rendu des conclusions impliquant le Mrc dans ces événements. Le gouvernement, en procédant ainsi à une condamnation par voie de presse, tend à se substituer au juge du fond afin d’aboutir à la même condamnation, même en l’absence d’éléments de preuve ».

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