Traitement de l’information post-électorale : «Le gouvernement dénonce le parti pris de RFI»
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CAMEROUN :: Traitement de l’information post-électorale : «Le gouvernement dénonce le parti pris de RFI» :: CAMEROON

« Le gouvernement camerounais est choqué et indigné par le traitement que RFI fait depuis quelque temps de l’actualité post-électorale au Cameroun, et qui se trouve comme chacun aura pu s’en rendre compte, être attentatoire à l’honneur et à la dignité de la volonté du peuple camerounais, telle qu’elle s’est exprimée le 07 octobre 2018 et proclamée par le Conseil constitutionnel le 22 octobre 2018.

Le gouvernement exige le respect et la considération de la volonté du peuple camerounais qui, de toute son existence, n’a jamais accepté le diktat d’une puissance tutélaire, pour décider de son avenir ou de son sort. Le Cameroun est un État de droit, et à ce titre, au nom de sa souveraineté, il n’accepte aucune interférence extérieure, d’où qu’elle vienne. RFI s’est illustrée tout au long du processus électoral qui vient de s’achever, par une carence criarde de professionnalisme, caractérisée par un refus systématique d’observation des règles professionnelles élémentaires, d’équité et d’équilibre.

Cela s’est par exemple illustré par un glissement savamment opéré par RFI, en attribuant à l’ensemble de l’épiscopat du Cameroun, la position personnelle exprimée par l’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kleda, sur le déroulement de l’élection présidentielle dans notre pays. Au demeurant, il est constant que les propos tenus en l’occurrence par ce prélat, ne s’adossent sur aucun argument véridique, susceptible d’emporter la conviction de tout un chacun. Nous dénonçons donc avec vigueur, la façon dont RFI ouvre ses espaces de diffusion à des ONG et autres activistes de tous bords dont le comportement dolosif et hostile contre notre nation est connu de tous.

Le président Paul Biya n’a jamais attendu les directives de qui que ce soit, pour faire du dialogue le moyen privilégié de la résolution des problèmes auxquels le Cameroun est confronté, en particulier, ceux qui se posent dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Nous demandons à RFI de cesser de s’immiscer de la sorte dans les affaires internes du Cameroun, et d’arrêter de donner la parole aux vat’en guerre qui veulent instrumentaliser l’opinion, dans l’optique de susciter une insurrection, et à terme, de déstabiliser notre pays. Le gouvernement salue la maturité et la lucidité du peuple camerounais qui s’est investi utilement pour que cette élection ait lieu, de manière transparente, dans le calme, la sérénité, et, sans effusion de sang. Comme vous le savez aussi, le Cameroun est un pays des libertés.

Tout au long de ce processus électoral, et comme à l’accoutumée, la liberté d’expression et la liberté de la presse ont été respectées. Aucune restriction n’a été imposée aux différents médias, y compris Internet. Le déroulement du contentieux électoral – fait unique au monde – a fait l’objet d’une retransmission intégrale et en direct sur diverses antennes radios et télévisions et a été suivi de ce fait à travers le monde. Nous dénonçons le parti pris manifeste de RFI dans le traitement de l’actualité post-électorale, qui à cette occasion, a conçu, programmé et diffusé des émissions à charge, foulant ainsi au pied la volonté populaire.

Aux prophètes de malheur qui préconisent le chaos au Cameroun, il faudrait qu’ils comprennent qu’ils se sont trompés de cible. Nous sommes d’autant plus surpris par cette position éditoriale de RFI, lorsqu’on sait que, de manière constante, des diplomates français ont toujours assuré le Gouvernement camerounais du soutien de la France».

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