Diplômes obtenus à l’étranger : 20 faux parchemins rejetés
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La 88e session de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a planché hier sur plus de 1300 demandes d’équivalence.

Il ne suffit pas d’avoir obtenu un diplôme à l’étranger pour qu’il soit reconnu au Cameroun. La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger doit d’abord vérifier au détail son authenticité, avant de lui accorder une équivalence. Hier à Yaoundé, sur la table de cette instance, il y avait 1362 demandes d’équivalences issues d’une quarantaine pays d’Afrique et d’ailleurs. Après évaluation, les équivalences ont été accordées à 1341 demandeurs et 20 parchemins ont été rejetés, pour non authenticité.

Comme l’explique Annie Wakata, sous-directeur des équivalences académiques et professionnelles au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), « la Commission s’appuie sur plusieurs critères avant de se prononcer sur l’accord ou le rejet d’un diplôme. On s’assure que l’établissement qui a délivré le diplôme est reconnu et qu’il a la capacité d’assurer cette formation. » S’il s’est agi d’une formation en ligne sanctionnée par un diplôme délivré par des institutions étrangères, le Minesup va s’assurer de la qualité de la formation et des méthodes d’évaluation qui ont abouti à l’obtention du parchemin.

Beaucoup de rejets proviendraient également du fait que, ces formations délocalisées ne soient pas autorisées par le Minesup. En ouvrant ces assises en présence des représentants de plusieurs ministères, Wilfried Nyongbet Gabsa, secrétaire général du Minesup a fait savoir qu’en instituant cette Commission en 1993, le Premier ministre, chef du gouvernement a doté le Cameroun d’un outil de mesure, de décision et d’évaluation des formations pour les étudiants de la diaspora.

C’est cette instance qui permet au Minesup de se prononcer non seulement sur les équivalences des diplômes obtenus à l’étranger mais aussi sur la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales, dont les diplômes sont susceptibles de permettre l’intégration dans la Fonction publique camerounaise. L'information claire et nette. Tout ceci selon les modalités définies par la réglementation en vigueur .

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