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© Pour Camer.be : Paulin Lemana
- 30 Aug 2018 18:30:00
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Cameroun, Elections présidentielle 2018, UPC: Les crabes sortent de l'eau :: CAMEROON
Au fil du temps, le parti historique se divise en factions. Bien malin, qui peut aujourd’hui citer avec précision le nombre de factions que compte aujourd’hui l’Union des populations du Cameroun (Upc)? A chaque élection présidentielle au Cameroun ses UPC.Le scrutin présidentiel du 7 octobre prochain a elle aussi donné naissance à une autre figure de ce parti historique. Trois tendances qui soutiennent deux candidats différents et une autre tendance qui appelle au boycott.
Première tendance
La faction dirigée par l'honorable Robert Bapooh Lipot s'est engagée récemment avec 19 autres partis politiques à soutenir la candidature de Paul Biya, président sortant/ RDPC.
Deuxième tendance
L'autre faction conduite par Pierre Baleguel Nkot, secrétaire général, réunie au sein du comité directeur de l'UPC avait elle aussi décidé de soutenir la candidature de Paul Biya
Troisième tendance
La troisième tendance du parti historique dirigée par Madame Habiba Issa, candidate recalée par Elecam à l'élection présidentielle du 7 octobre prochain s'est ralliée à Akere Muna, candidat du Front populaire pour le développement.
Quatrième tendance
L’Union des Populations du Cameroun – Manifeste National pour l’Instauration de la Démocratie (UPC-MANIDEM) quant à elle considère toutes les autres factions de l’UPC de pro gouvernementale.
Cette tendance au paravant dite des fidèles, quant à elle affirme que toutes les conditions ne sont pas réunies pour une élection libre et transparente au Cameroun.
Il y a 28 ans on pouvait parler d’Upc-K (faction Kodock), d’Upc-H (faction Hogbe Nlend) ou encore d’Upc des fidèles (celle dites des fidèles). Sans oublier le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) qui se réclamait des pères fondateurs, sans s’allier pour autant à la faction des fidèles.
A ces premières années d’ouverture démocratique au Cameroun, l’élection présidentielle de 1992 charriait des passions. Le retour au multipartisme était l’occasion ou jamais de déterrer une page du passé tournée sans être lue. Un passé nourri de réminiscences d’un projet de société nationaliste enterré par les repreneurs du Kamerun déclaré indépendant le 1er janvier 1960.
Malheureusement, les leaders porteurs du projet d’un Grand Kamerun unifié avant d’être indépendant étant morts, tous de façon dramatique et sans préparer la relève, toutes les élites du parti historique encore vivants, ont rivalisé d’adresse pour reprendre le contrôle d’un mouvement qui avait perdu de sa vigueur. Les luttes de positionnement aidant, les égoïsmes s’exprimant plus fort que les intérêts communs, les crabes ont dû se multiplier à cause de la crise de leadership pour mieux mourir sans donner une impression trop claire de mourir. Le temps passe, les Crabes se multiplient, sortent de l'eau. Le legs des Um Nyobe se meurt.
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